Après
sa première percée aux élections régionales en Andalousie, le mouvement Vox a
confirmé ce dimanche son irruption sur la scène politique espagnole avec un peu
plus de 10 % des voix et 24 députés. Résultat remarquable si l’on considère que
n’ayant pas de représentation aux Cortès, Vox n’a disposé d’aucune possibilité
d’expression dans la campagne officielle et n’a guère rencontré que de l’hostilité
dans les médias.
Vox,
affirmant sa défense des valeurs chrétiennes et nationales de l’Espagne s’est
ainsi d’emblée affirmé comme une véritable droite ne transigeant pas sur le
respect de la vie innocente (ni avortement, ni euthanasie, ni manipulations génétiques),
ni sur son opposition à ce que nous appelons la « tsunamigration » et
« l’islamisation ».
On
voit sur ces points sa convergence avec d’autres droites européennes comme
celles de Pologne ou de Hongrie mais aussi sa différence avec le Rassemblement
National de Marine Le Pen que nous ne pouvons, une fois encore, que considérer
comme un moindre mal.