Maintenu depuis des années à l’isolement,
alors que d’autres établissements spécialisés se proposaient pour le soigner
normalement, Vincent Lambert a néanmoins survécu.
Face à la meute euthanasique,
ses parents et ses admirables avocats Jean Paillot du Barreau de Strasbourg et
notre cher Jérôme Triomphe ont sans cesse mis en œuvre tous les moyens du
droit. Cette fois, ils attendaient une décision du Conseil d’État pour le
respect de la vie innocente.
Hélas, cette plus haute
juridiction de l’État français a jugé selon le conformisme de la barbarie
contemporaine.
Deux aspects de cette barbarie
ont marqué notre actualité : une fois de plus l’islamisme radical a
monstrueusement massacré au Sri Lanka. Des centaines d’assassinés, des
centaines de blessés dont la plupart, désormais, marqués à vie. Mais la condamnation
de Vincent Lambert n’est pas non plus celle d’une seule personne : c’est
la légitimation de l’euthanasie pour des centaines, pour des milliers d’autres.
Jean Paillot et Jérôme Triomphe
vont se battre jusqu’au bout. Ils ont saisi, sait-on jamais, la cour Européenne
des Droits de l’Homme, espérant que celle-ci ne balayera pas comme le Conseil d’État
toute l’argumentation des défenseurs de la vie et des dizaines de médecins
spécialisés fidèles au serment d’Hippocrate : « Primum non nocere ». (Par-dessus tout, ne pas donner la mort).
Ils ont saisi aussi à Genève le Comité
International des Droits des Handicapés.
·
Respect
des donateurs pour Notre-Dame de Paris
Sans doute certains des chefs d’entreprise
qui ont promis des dons importants ont-ils quelque peu manqué de discrétion. Quoi
qu’il en soit, le droit imprescriptible de tous les donateurs, des plus humbles
aux plus riches, est que leur don ne soit pas détourné de leur finalité qui ne
peut pas être autre que la restauration de Notre-Dame.
Quant à Monsieur Macron, en
tant que chef de l’État français, il n’est que le dépositaire de la pérennité de
Notre-Dame. Il serait inconvenant qu’il s’accapare à des fins de gloriole
personnelle une restauration de l’édifice qui ne serait pas conforme au respect
de la fidélité à sa vocation d’abord de lieu de prière catholique et que des
générations et des générations de fidèles ont maintenu par-delà les moments de
sauvagerie destructrice révolutionnaire.
Notre-Dame de Paris, comme tous
les édifices de l’Europe des cathédrales, est certes devenue un joyau de la
culture universelle. Mais c’est avant tout et toujours un monument catholique,
un monument de chrétienté.
·
Nathalie
Loiseau, pauvre bécasse !
Nathalie Loiseau s’empêtre dans
la non-assumation de son passé. Honte ineffaçable, péché impardonnable, l’agence
de dénonciation flicarde de la police de la pensée a révélé qu’elle aurait fait
partie, dans sa jeunesse étudiante, d’un groupe classé à l’extrême-droite.
Que n’a-t-elle le courage de
dire : « et après ? ». Car il n’y a rien de semblable pour
les innombrables politicards et cultureux qui ont milité au Parti communiste dit
français exaltateur et collaborateur de la gigantesque abomination génocidaire
du lénino-stalinisme, ou encore pour les anciens maoïstes dont l’idole de leur
jeunesse battait encore Staline au poids des exterminations par dizaines de
millions des peuples de Chine.
Que dire encore de ceux qui ont
continué à écrire dans Le Monde et ailleurs, après avoir notamment exalté le
régime des Khmers rouges et son chef Pol Pot, assassin et tortionnaire de plus
de la moitié du peuple cambodgien ? Est-ce qu’on reproche aujourd’hui à l’ancien
maoïste Bernard-Henri Lévy d’avoir naguère déclaré que, quoi qu’il en ait
été, le communisme avait été la belle aventure de leur jeunesse ?
Nathalie Loiseau, ancienne
directrice de l’ENA, s’est manifestement imprégnée elle-même de l’alignement
sur le politiquement correct totalitaire imposé dans cette école.