Presque chaque jour, l’inénarrable
inculte porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, ne nous déçoit pas. Il
y a peu, se drapant dans des postures de grand résistant, il traitait de « munichois »
les responsables politiques de droite et de gauche ne pesant pas et ne
dénonçant pas les menaces que feraient peser sur la République des forces
factieuses allant jusqu’à utiliser contre son ministère un chariot élévateur et
l’obligeant à une évacuation par l’arrière.
Somme toute, une
effrayante percée au cœur de Paris rappelant celles des panzers de Guderian et
de Rommel jusqu’à la conquête de notre pays. Hier, il vient de défendre la
création du grand débat (bien sûr « citoyen », « républicain »,
démocrate », et d’esprit « humaniste ») auquel le gouvernement va
convier sous peu tous les Français.
Ceux-ci pourront s’y
exprimer sur tous les sujets, proposer toutes leurs idées, on pourra y traiter
de tout et même de son contraire.
Mais attention, pour cet
extraordinaire Griveaux, comme pour sa collègue Schiappa, il y a des limites à
tout et il ne pourra évidemment être débattu de ce qui ne saurait être remis en
cause, à savoir : la suppression de la peine de mort ; le droit à l’avortement,
le mariage pour les homosexuels, le racisme des pseudo-antiracistes. Et bien sûr, il ne sera surtout pas non plus
possible de parler de l’immigration.
Il sera donc interdit d’aborder
tout ce qui touche aux valeurs fondamentales de notre civilisation, le respect
de la vie innocente, de la famille et de la sécurité nationale !
Ainsi, pas question de
parler de la peine capitale pour les terroristes et les plus monstrueux
assassins tortionnaires. Mais en même temps, hors de question de remettre en
cause la peine capitale infligée par l’avortement aux bébés ainsi
meurtrièrement privés de leur droit de naître et de vivre.
Pas question non plus de
remettre en cause les lois d’instauration du mariage homosexuel et d’adoption d’enfants
par les couples de cette nature, alors que leur choix de vie unisexe leur interdit
d’en faire naître.
Somme toute, ce Griveaux,
porte-parole du gouvernement macronien annonce aux Français un débat ou plutôt un
non-débat, bordé, limité, circonscrit, surveillé, censuré. Des fois qu’ils parleraient
de ce qu’il ne faut pas… Car lorsque le peuple parle du plus important, gare,
il y a danger de populisme !
Et c’est justement pourquoi... Lire la suite :