lundi 14 janvier 2019

Le grand débat ne freinera pas la fin de Macron.


Quoi qu’il advienne, c’est vers la fin de Macron comme chef de l’État que courent les événements.

Sa lettre aux Français, pour le pseudo grand débat, est inutilement longue, elle est surtout sans ouvrir quelque perspective crédible de redressement du pays.

Lui qui a provoqué la révolte des excédés de la pression fiscale en s’acharnant, sans rien voir ni entendre, à vouloir imposer une énième nouvelle taxe, celle-là sur les carburants, ne remet nullement en cause ses dogmatismes idéologiques : 

-        Ni son inconditionnalité pour une eurocratie toujours plus liberticide.

-        Ni son adhésion constante à l’idéologie immigrationniste, mise en œuvre par tous les gouvernants français, dont le sien, depuis un demi-siècle.

Il ne formule aucun regret de la schlague eurocratique et totalement antidémocratique imposant le traité de Lisbonne d’octobre 2007 dans le plus parfait mépris du non à la constitution européenne exprimé par 55 % des suffrages lors du référendum de mai 2005.

Il ne procède à aucune esquisse d’analyse critique du plus gigantesque bouleversement social depuis la Révolution, celui d’une immigration radicalement spécifique de par son ampleur et ses composantes, et imposées, comme le faisaient observer samedi sur France-Culture Alain Finkielkraut et son invité, le politologue Dominique Reynié, constatant que jamais cette politique d’immigration voulue par les dirigeants et la classe politico-culturelle n’avait fait l’objet d’un véritable débat pour l’information des Français, ni d’une consultation par référendum a priori jugée peut-être plus embêtante que celle sur la constitution européenne.  

M. Macron a suggéré que les prenant-part au débat pourraient peut-être lui proposer l’idée d’une politique de quotas : grosse ficelle pour faire semblant d’une volonté de changement sans que rien ne change !

Globalement, il a ainsi allongé une grande liste de questions dont les citoyens pourraient débattre et formuler des propositions à lui adresser.

Qui ne voit qu’on est là devant une nouvelle tentative de récupération d’une partie au moins de l’opinion publique ? 

En effet, Macron n’a jamais bien eu le contact avec son peuple, ni de forts liens de confiance.
De fait, outre sa mauvaise politique, la question de son maintien au pouvoir tient à sa personne.

Car, c’est ainsi, il ne possède ni l’étoffe, ni l’envergure, ni le charisme qu’il faudrait en cette période au personnage en charge du destin français.

D’autant que, s’il a sans doute l’esprit de géométrie, l’esprit de finesse n’est pas le trait dominant de ce gaffeur multirécidiviste. Son intérêt serait qu’il tire enfin la conséquence d’un échec que son « grand débat » ne rattrapera pas. 

Mais ce serait surtout l’intérêt de la France. Car il ne faudrait pas qu’elle passe une nouvelle fois d’un temps pour les cahiers de doléance à celui de trop de condoléances.