mardi 8 janvier 2019

L’agonie de la macronie, c’est en même temps celle de la Vème République !



Je regardais hier au soir sur LCI une scène de fin de régime, si tant est qu’il y ait eu beaucoup plus qu’un bref début pour le gouvernement de ce Macron qui, venant d’être élu, flambeur et frétillant comme un gardon, avait annoncé au pied de la pyramide du Louvre le lumineux temps nouveau révolutionnaire de son pharaonat.

Madame Cluzel, secrétaire d’État aux personnes handicapées était confrontée à un porte-parole des gilets jaunes. Dieu, qu’elle faisait pitié cette malheureuse, sans doute bonne bourgeoise bien intentionnée mais si inexpérimentée, s’efforçant de persuader des vertus du grand débat annoncé,  son opposant dominateur et sûr de lui, manifestement issu de la triste réalité du « 93 » comme on dit.

Impitoyable, calmement sarcastique, en résumé, voulant tout, ce dernier se gaussait des revirements continuels de Macron qui était, déclara-t-il, comme « une légume » lors de sa comédie de repentance du mois de décembre. La pauvre dame Cluzel fut très momentanément outrée de cette injure au chef de l’État, émettant, après un courroux de libellule et très suppliante, qu’elle, elle n’injuriait pas les gilets jaunes.
« Une légume » en effet, réitéra le gilet jaune totalement indifférent à la réaction de madame Cluzel. Cette dame, ministre, n’alla pas plus loin dans l’indignation. Elle ne quitta pas le plateau, avalant « la légume » et adjurant le gilet jaune de croire aux vertus d’apaisement du « grand débat ».
Un moment, parmi tant d’autres, révélateur de l’indigence gouvernementale dans le grand chaos où la macronie a précipité la France.

Hier encore, Edouard Philippe, de plus en plus jaune et usé, y était allé de son coup de jugulaire sur l’autorité de l’État face aux subversifs. Quant au crétin crétinissime de Griveaux, n’a-t-il pas qualifié de « Munichois»(sic), ceux de droite ou de gauche qui ne veulent pas condamner la désormais fantastique menace de l’entrée en guerre de terribles émeutiers antirépublicains désormais érigée par ce hanneton à la hauteur de celle du troisième Reich en septembre 1938 !
Il est vrai que, pire qu’un déferlement des panzers de Guderian et de Rommel, son ministère a subi l’assaut d’un engin de chantier !
Terrifiante percée ! Face à laquelle lui-même n’a dû son salut qu’évacué par une porte de l’arrière. Et c’est ce Griveaux, baratineur indécent, ayant fait naître désormais l’expression « bête comme un Griveaux » qui prétendrait devenir maire de Paris !

De Hidalgo à Griveaux, ce serait vraiment la continuation du grand châtiment pour les Parisiens ! Mais sur ce point au moins on doit pouvoir se rassurer. Grivaux est tout de même très, très, très stupide, et peut-être même trop, pour se faire élire à l’Hôtel de Ville.
Le moment vient de la grande dissolution macronienne. Reste à savoir, selon le mot de Talleyrand, qui va, non pas prendre, mais ramasser le pouvoir ?