Dans mon enfance, à l’école
primaire mixte et laïque de Bazet (près de Tarbes), mes petits camarades et moi
(les garçons, pas les filles), nous aimions beaucoup occuper nos récréations en
jouant « aux gendarmes et aux voleurs ».
Nos instituteurs,
quoique férocement de gauche, n’étaient pas imprégnés alors de l’idéologie du « genre »
et ne sévissaient pas contre les filles jouant « à la marelle » et
quelques-unes encore à la poupée.
Cela m’est remonté en
mémoire en regardant hier au soir la scène de l’affrontement des « gendarmes
et du boxeur ». Quoique seulement porteur de gants usuels (pas des gants
de boxe), ce puissant boxeur, paraît-il indigné par le manque d’urbanité des
gendarmes chargés de bloquer les manifestants gilets jaunes, s’est laissé aller,
sans doute avec une « niaque » excessive et imprudente, à un usage
certes regrettable du « noble art » qu’affectionne par ailleurs le
premier ministre Edouard Philippe.
Il s’est aujourd’hui
livré avec raison aux autorités non sans indiquer les raisons de sa colère,
circonstances au moins aussi atténuantes que celles invoquées pour les brutalités
non moins excessives du commissaire toulonnais.
Décidément, le temps, en
cette période, est à la boxe, surtout depuis qu’Alexandre Benalla, jadis le
bien aimé, officiait à la fois comme gendarme et comme boxeur.
Mais voilà que l’on en
apprend de plus en plus sur la nature humaniste de ce personnage, qui, à lui
seul, mériterait un grand prix onusiaque pour son action en faveur des négociations
inter-affairistes, un « Humaniste » en effet, au sens où on l’entend
en maçonnerie, car Benalla a été, très jeune, initié à la GLNF.
Homme de paix puisque
indistinctement ami de l’affairiste israélien Philippe Hababon Salomon, possesseur
quant à lui d’un passeport diplomatique de Guinée-Bissau, très proche encore de
l’ancien trotskyste et dirigeant socialiste passé par l’Union des étudiants
juifs de France, Julien Dray, (le grand amateur de montres de grand prix), mais
surtout du richissime syrien Mohamad Izzat Khatab, bienfaiteur d’organisations
islamiques et propriétaire de luxueuses demeures en Syrie, en France et
ailleurs.
On le voit, aussi à l’aise
avec des juifs qu’avec des musulmans, tant chiites que sunnites, Benalla
pourrait à l’évidence tenir un très haut poste de chargé de missions de paix à
l’ONU.
Gageons que lorsque
Emmanuel Macron aura quitté l’Élysée, ce qui ne saurait tarder, Benalla pourra
l’accueillir dans la belle équipe de philanthropes planétaires qu’il ne va pas
manquer de développer avec son cher ami Alexandre Djouri sur lequel nous aurons
l’occasion de revenir.