Bernard Antony communique:
Nous
ne pouvions nous empêcher de penser à ces robots présentateurs d’émission
fabriqués pour la télévision chinoise ou encore à la fixité flamboyante du
regard des « accrocs » à la cocaïne. Rien de tel sans doute, et
probablement plus le fait d’un regard trop nerveusement rivé sur le prompteur
de lecture.
Mais
manifestement l’homme est à bout de souffle . Embourbé dans ses obsessions
idéologiques d’écololâtre euro-mondialiste et enfoncé dans ses multiples dénis
de réalité.
Considérons-les
successivement .
-
Sur son « mea culpa » ?
Le
débat moraliste sur la réalité de la sincérité de sa repentance n’a strictement
aucun intérêt.
-
Sur les auteurs des violences ?
Rien
pour rectifier le gros mensonge de la logomachie politico-policière sur la
convergence dans la casse de « l’ultra-gauche » et de
« l’ultra-droite ». Ces derniers seraient-ils des génies de l’invisibilité
et de l’insaisissabilité ? En a-t-on interpellé beaucoup ou même
quelques-uns brisant des vitrines, pillant et vidant des magasins ?
Pourquoi
taire que les plus violents et les plus aguerris des émeutiers sont en effet de
la faune de l’ultra-gauche, « antifas » et autres
« black-bloc » ?
Pourquoi taire que les pillards venus des
« quartiers » comme on dit, - mais de quels quartiers ?- n’ont
généralement pas des accents (basque, bourguignon et autres) de la diversité
culturelle française mais relèvent plutôt du modèle rapeux de racisme
anti-blanc de Nick Conrad ?
Hélas,
on sait où vont certains goûts « culturels » d’Emmanuel Macron.
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Sur les mesures d’urgence économiques et sociales.
Mr
Macron, certes dans la continuité des régimes précédents, n’a nullement remis
en cause la politique d’un État qui, tel les deux médecins Diaforus campés par
Molière dans « le malade imaginaire », ne cesse de pratiquer des
saignées fiscales pour en réinjecter ensuite ailleurs une moindre quantité pour
laisser finalement l’économie cadavérique.
Les
mesures annoncées, comment les financera-t-on ?
Avec
quelles économies par ailleurs ?
Et
par exemple, pas un mot sur l’ultra-dispendieuse gabegie des « politiques
de la ville », d’un coût faramineux pour l’État et les collectivités
territoriales, avec leurs budgets engloutis dans les constants saccages des
banlieues.
-
En revanche, aucune annonce sur le retour à la nécessaire indexation des
retraites sur l’inflation et, pas d’avantage, sur la non moins nécessaire fin
du plafonnement des allocations familiales. Comme si ce n’étaient pas deux
mesures fondamentales de justice sociale et de reconstruction sociale.
-
On ne peut bien sûr qu’approuver le retour à la défiscalisation des heures
supplémentaires et le refus du rétablissement de l’I.S.F, impôt en effet
mythique pour la gauche mais bien plus coûteux qu’il ne rapporte.
Mais
le maintien en l’état de l’I.S.F.I. (impôt sur la fortune immobilière) est si
mal conçu qu’il est trop souvent une cause de ruine pour des propriétaires strictement
sans revenus.
-
Mais pourquoi donc aucune annonce pour la soumission des richissimes G.A.F.A. à
la fiscalité nationale ?
Pourquoi
ce refus de prélever sur la fortune anonyme et vagabonde ?
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Sur les questions de l’immigration.
Alors
que le même jour la France venait d’approuver à Marrakech le « pacte sur
les migrations » de l’ONU, pas un mot sur cela d’Emmanuel Macron !
Pacte, dit-on, non contraignant mais pour le moins de forte pression incitative
et très contestable notamment dans l’absence de référence à un principe de
véritable réciprocité.
Finalement.
C’est
un homme nullement convaincu à l’évidence de l’efficacité de ce qu’il a proposé
hier aux Français en général et aux gilets jaunes en particulier qui s’est
adressé à eux.
Écrira-t-il
l’acte V de la tragédie « Les gilets jaunes » en annonçant la dissolution de la Chambre ou sa propre démission ?
On
peut penser qu’il en serait soulagé.