lundi 17 décembre 2018

En bref.


  • Jeu de dames chez les Le Pen.

On le voit bien, Marion Maréchal qui n’est plus patronymée Le Pen, est retirée, mais pas totalement, de la vie politique. Et si elle ne se rappelle que discrètement et épisodiquement au bon souvenir des électeurs de droite, d’autres par le biais des instituts de sondage, se chargent de cela pour elle.

Aussi Marine (baptisée Marion !) veille au grain qui pour elle pourrait devenir tempête si sa nièce Marion s’avisait, comme cela est prévisible, de retourner en politique.

Qui pourrait alors damer le pion à Marion ?

À cette fin, Marine pousse le sien en la personne de Jordan Bardella, plus jeune encore que Marion – il n’a que 23 ans – et déjà très convenable porte-parole du RN ne faisant pas regretter le camarade Philippot.


  • L’avenir des « gilets jaunes » ?

Dans Reconquête, expédiée ce jour, je reviens sur la dialectique des « cassés » et des « casseurs » qui, selon moi, déterminera plus ou moins longtemps la vie du phénomène des gilets jaunes. Déjà, sous ces gilets se dissimulent trop de manipulateurs rouges, (bolchos de toutes les variantes) et noirs (antifas, et anars de tous poils). 

Quant à l’avenir du gros des troupes, il est probable qu’une partie voudra se structurer en mouvement tandis que la plupart se reconnaissent ou se reconnaîtront dans les mouvements dits populistes, RN en premier mais aussi autres fractions du courant national.

Le fait d’avoir de la compréhension et même beaucoup de sympathie pour le mouvement des gilets jaunes n’interdit pas la lucidité dans l’analyse. Je ne crois pas que la fraction qui essayera de se structurer en mouvement, ou pire, en parti, soit promise à un grand avenir. Sauf émergence d’un chef charismatique. Ce sur quoi je suis sceptique.