Voilà qu’avec les
revendications foisonnantes et contradictoires des « gilets jaunes » a
ressurgi en force l’idée de l’instauration du Référendum d’initiative populaire
ou encore d’initiative citoyenne, ou encore, que sais-je, d’initiative sociale
ou sociétale…
Marine Le Pen ne me
semble pas avoir bien rappelé que c’était là une des grandes revendications du
Front National des années 1980 sous la houlette de son père. On se référait
beaucoup alors au modèle suisse mais le FN proposait surtout que puissent être
mises aux voix les grandes questions d’intérêt national, telles que l’immigration
ou la peine de mort.
Dans les débats fuligineux
que l’on entend ces jours-ci, les meneurs des débats médiatiques et autres grands oracles de la
démocratie contrôlée ne sont d’évidence là que pour maintenir le dogme
biséculaire qu’il ne serait pas fondamentalement républicain de laisser voter le
peuple sur n’importe quoi. En clair, qu’il n’ait surtout pas à se prononcer sur
des questions qui ne sauraient être abordées que par de hautes consciences éclairées
à l’abri des passions et des pulsions populistes.
De même que le vieil
adage selon lequel la conduite de la guerre est une affaire trop sérieuse pour
être laissée aux militaires, la démocratie ne saurait être abandonnée au
peuple. Aussi, tiraillés de toutes parts, les malheureux authentiques gilets
jaunes ne sont-ils pas prêts de voir aboutir concrètement leur désir d’appliquer
sans distinction un « aux urnes citoyens » pastichant notre très
martial et même trop pompier hymne national.
Pourtant, un texte
clair, un texte simple sur la question de l’immigration serait facile à
rédiger. Je me demande si je ne vais pas en proposer un bientôt.
- Contre les pompiers, la barbarie de la racaille.
Les mots « pompier »
et « immigration » me font ressurgir les sentiments d’indignation et
même de colère que j’éprouve chaque fois que j’entends rapporter les
agressions, de plus en plus nombreuses, qui visent les pompiers.
Dès que ceux-ci
interviennent dans un de ces toujours plus nombreux quartiers dits de « non-droit »,
ils sont quasi systématiquement agressés par une faune racailleuse qui n’apprécie
pas qu’ils viennent porter secours ou éteindre les incendies qu’ils allument si
souvent.
On mesure devant ces
faits (et bien d’autres hélas), la progression de la barbarie véritablement
criminelle de ces bandes dominatrices de jeunes imprégnés de l’anticulture rapeuse
et raciste de Sniper, de Nique la France ou de Nick Conrad.
On mesure combien un
système judiciaire et pénitentiaire qui ne prescrit pas les justes châtiments
qui s’imposent contre de pareils incendiaires participe à l’effondrement de
notre pays. On aimerait également savoir pourquoi on ne nous en dit pas plus
sur la composition de ces bandes de voyous.
Les porte-parole des
pompiers, comme ceux des policiers, sont bien trop disciplinés pour parler. Ce n’est
qu’un ministre de l’Intérieur démissionnaire qui, n’ayant plus à risquer le
courroux macronien comme il y a peu, Gérard Collomb, peut en dire plus.
Sans toutefois oser prononcer
comme nous les mots tabous de « délinquants islamo-jihâdistes ».
Là réside en effet,
après celui de notre globale dénatalité française, le deuxième défi à relever
pour que la France continue : l’entreprise de mise en dhimmitude de notre peuple
par les jihâdistes de plus en plus nombreux.
Mais ce n’est pas d’un
Macron et de toute sa bande d’experts en échecs multiformes qu’il faut attendre
cela.
- Cahiers de doléances, vraiment ?
On a évidemment en
mémoire le précédent des cahiers de doléances avant les États Généraux de 1789.
Tous, pour l’essentiel étrangement ressemblants. Belle réalisation en vérité de
l’efficacité de la franc-maçonnerie déjà très experte en manipulation des
groupes.
On a vu ensuite le
résultat de cette grande utilisation de la « dynamique des groupes » au
service de la déconstruction sociétale révolutionnaire, ce à quoi, pour la
plupart, les membres de la noblesse trop souvent à tête de linottes ne
comprenaient à peu près rien…
Mais voilà que désormais
un certain nombre de gilets jaunes sont embringués dans des tractations pour
accoucher de listes aux élections européennes. Listes « apolitiques »
bien sûr, clament de parfaites nigaudes !
Autrement dit, apolitiques
se faisant plus que naïvement instrumentaliser pour être politiquement manœuvrés
par des politiciens.
Et c’est ainsi qu’après les pseudo-cahiers de doléances
annoncés, pourront être ouverts des registres de condoléances pour les
illusions démocratiques perdues.