mercredi 19 décembre 2018

Rip, RIC ou RIS : ils veulent bien, mais pas touche aux domaines réservés !


Voilà qu’avec les revendications foisonnantes et contradictoires des « gilets jaunes » a ressurgi en force l’idée de l’instauration du Référendum d’initiative populaire ou encore d’initiative citoyenne, ou encore, que sais-je, d’initiative sociale ou sociétale…

Marine Le Pen ne me semble pas avoir bien rappelé que c’était là une des grandes revendications du Front National des années 1980 sous la houlette de son père. On se référait beaucoup alors au modèle suisse mais le FN proposait surtout que puissent être mises aux voix les grandes questions d’intérêt national, telles que l’immigration ou la peine de mort.

Dans les débats fuligineux que l’on entend ces jours-ci, les meneurs des débats  médiatiques et autres grands oracles de la démocratie contrôlée ne sont d’évidence là que pour maintenir le dogme biséculaire qu’il ne serait pas fondamentalement républicain de laisser voter le peuple sur n’importe quoi. En clair, qu’il n’ait surtout pas à se prononcer sur des questions qui ne sauraient être abordées que par de hautes consciences éclairées à l’abri des passions et des pulsions populistes. 

De même que le vieil adage selon lequel la conduite de la guerre est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux militaires, la démocratie ne saurait être abandonnée au peuple. Aussi, tiraillés de toutes parts, les malheureux authentiques gilets jaunes ne sont-ils pas prêts de voir aboutir concrètement leur désir d’appliquer sans distinction un « aux urnes citoyens » pastichant notre très martial et même trop pompier hymne national.

Pourtant, un texte clair, un texte simple sur la question de l’immigration serait facile à rédiger. Je me demande si je ne vais pas en proposer un bientôt.



  • Contre les pompiers, la barbarie de la racaille.

Les mots « pompier » et « immigration » me font ressurgir les sentiments d’indignation et même de colère que j’éprouve chaque fois que j’entends rapporter les agressions, de plus en plus nombreuses, qui visent les pompiers.

Dès que ceux-ci interviennent dans un de ces toujours plus nombreux quartiers dits de « non-droit », ils sont quasi systématiquement agressés par une faune racailleuse qui n’apprécie pas qu’ils viennent porter secours ou éteindre les incendies qu’ils allument si souvent. 

On mesure devant ces faits (et bien d’autres hélas), la progression de la barbarie véritablement criminelle de ces bandes dominatrices de jeunes imprégnés de l’anticulture rapeuse et raciste de Sniper, de Nique la France ou de Nick Conrad.

On mesure combien un système judiciaire et pénitentiaire qui ne prescrit pas les justes châtiments qui s’imposent contre de pareils incendiaires participe à l’effondrement de notre pays. On aimerait également savoir pourquoi on ne nous en dit pas plus sur la composition de ces bandes de voyous.

Les porte-parole des pompiers, comme ceux des policiers, sont bien trop disciplinés pour parler. Ce n’est qu’un ministre de l’Intérieur démissionnaire qui, n’ayant plus à risquer le courroux macronien comme il y a peu, Gérard Collomb, peut en dire plus.

Sans toutefois oser prononcer comme nous les mots tabous de « délinquants islamo-jihâdistes ».

Là réside en effet, après celui de notre globale dénatalité française, le deuxième défi à relever pour que la France continue : l’entreprise de mise en dhimmitude de notre peuple par les jihâdistes de plus en plus nombreux. 

Mais ce n’est pas d’un Macron et de toute sa bande d’experts en échecs multiformes qu’il faut attendre cela. 



  • Cahiers de doléances, vraiment ?

On a évidemment en mémoire le précédent des cahiers de doléances avant les États Généraux de 1789. Tous, pour l’essentiel étrangement ressemblants. Belle réalisation en vérité de l’efficacité de la franc-maçonnerie déjà très experte en manipulation des groupes. 

On a vu ensuite le résultat de cette grande utilisation de la « dynamique des groupes » au service de la déconstruction sociétale révolutionnaire, ce à quoi, pour la plupart, les membres de la noblesse trop souvent à tête de linottes ne comprenaient à peu près rien…

Mais voilà que désormais un certain nombre de gilets jaunes sont embringués dans des tractations pour accoucher de listes aux élections européennes. Listes « apolitiques » bien sûr, clament de parfaites nigaudes !

Autrement dit, apolitiques se faisant plus que naïvement instrumentaliser pour être politiquement manœuvrés par des politiciens.

Et c’est ainsi qu’après les pseudo-cahiers de doléances annoncés, pourront être ouverts des registres de condoléances pour les illusions démocratiques perdues.