Pendant que la France est,
depuis bientôt un demi-siècle, l’objet de toutes les déconstructions
génocidaires (hier loi Veil, puis loi Taubira, PMA aujourd’hui, et GPA demain)
et est agitée par la révolte des gilets jaunes ;
pendant que l’Amérique
et la Chine s’affrontent économiquement, en attendant pire ;
pendant que le Japon nationaliste
et xénophobe savoure d’avoir, au sens le plus réel, mis en cage le grand chef d’entreprise
dont les succès avaient humilié ses seconds ;
pendant que Poutine, à
la tête d’une Russie trop exiguë sans doute, entend s’emparer de toute la mer d’Azov
et continuer à grignoter la Géorgie, tout en renforçant son alliance avec la
Turquie pour la gestion de son oléoduc ;
pendant que Xi Jinping
fait disparaître ses opposants dans les oubliettes du laogaï et continue sa
politique de mainmise sur les terres rares de l’Afrique ;
pendant que, grâce au
pape François, il peut en finir avec l’existence des catholiques fidèles à Rome ;
pendant que Teresa May
se débat dans les épines du Brexit ;
l’islam, dans son
ensemble, n’a cure de tout cela, et est tout aussi collectivement indifférent
au réchauffement climatique, aux manipulations génétiques, aux séductions œcuméniques ;
certes occupé dans ses contrées arabiques de naissance par sa division
originelle entre chiites et sunnites, réchauffée par la guerre au Yémen.
Mais globalement, il
continue partout à avancer, à grignoter, à se répandre sur les zones d’effondrements
du christianisme, du catholicisme certes mais aussi de l’anglicanisme et autres
Églises calvinistes ou luthériennes issues de la Réforme.
C’est un étonnant
phénomène que la reprise d’expansion, depuis le siècle dernier, de cette
archaïque théocratie totalitaire et sans gouvernement central, répandue sur 57
nations et progressant dans presque toutes les autres.