vendredi 30 novembre 2018

Macron : vers la catastrophe ?


C’est grâce au blog d’Yves Daoudal que j’ai appris que la photo de Macron aux Antilles, si chaleureux avec des voyous peu habillés, a été retirée de la page Facebook de nombreux internautes. 

Facebook leur en a communiqué le motif : « Votre publication est contraire aux standards de la communauté concernant la nudité et les actes sexuels ».

Après celles avec Brigitte, à l’Élysée, le soir de la fête de la musique où le couple joyeux était entouré, comme on le sait, de prosélytes de la gay-pride, les photos des Antilles avaient accentué l’effet de stupéfaction produit par le président de la République en pareille compagnie.

Comment Macron a-t-il pu commettre à deux reprises l’insigne erreur de penser que de pareilles photos pourraient susciter, hors des milieux gays et « branchés », des réactions autres que goguenardes ? Était-il conseillé alors par Alexandre Benalla dont il devait dire : « Ce n’est pas mon amant… » ?

Bien sûr, son obstination obsessionnelle à maintenir la taxation des carburants est d’une autre nature et de conséquences déjà autrement graves. Mais les deux attitudes révèlent sa grave incapacité à saisir ce qui meut les Français. 

La vérité, c’est qu’il a désormais perdu l’estime de son peuple. Et il lui sera très difficile de la reconquérir. 

Sur le fond de la question climatologique, nul ne peut nier que phénomène global de réchauffement il y a. Mais reste à savoir si cela est principalement dû à l’homme ou aux variations d’humeur du système solaire ?

Et, en admettant que c’est partiellement dû à l’homme, comment s’acharner à vouloir imposer tout d’un coup des mesures, au plus vite, contre les moteurs diesel et les chaudières à mazout ?

Alors que l’on sait pertinemment que les voitures à moteur électrique ne seront finalement pas moins polluantes à moyen terme, tant que l’on n’aura pas trouvé une solution pour éviter la nuisance des batteries inutilisables au bout d’un certain temps.

M. Macron fait désormais comme une sorte de précipitation hulotière pour en finir, vite, avec la fin du monde. Comme si d’ailleurs la pollution énergétique de la France n’était pas le centième de celle de la Chine ou des États-Unis.

Son regard est quelquefois inquiétant, un peu « allumé » ! On y trouve l’expression d’une sorte de pulsion fanatique. Or, si la fin de ce monde se rapproche en raison du trop grand nombre d’hommes à utiliser du diesel et du mazout, alors, pour les idéologues extrémistes de l’écologie avant tout, s’imposera qu’il y ait moins d’hommes. L’exigence écologique pour sauver l’humanité passera alors par sa diminution. Comme au Cambodge. 

Cela ne vous rappelle rien ? Lisez donc le livre de Gracchus Babeuf : « La guerre de Vendée et le système de dépopulation ». On y découvre comment les ordonnançateurs du génocide vendéen, pensant que jamais la France ne pourrait nourrir la population que la dynamique démographique laissait prévoir, firent alors sur l‘échantillon de la Vendée détestée l’expérience de diminution de la population qui pourrait ensuite être étendue en bien d’autres régions.

L’écologie est une excellente chose. Mais trop sérieuse pour être laissée aux écologistes et surtout à cet écologiste empressé qu’est Emmanuel Macron.