mardi 20 novembre 2018

La nausée


Ce n’est pas parce que ce mot a été pris pour titre d’un de ses romans par l’exécrable bolcho-crapauteux Jean-Paul Sartre, collabo de toutes les monstruosités du communisme, que je ne l’emploierai pas. Car ce que je ressens en ce moment à la lecture de plusieurs faits de l’actualité c’est principalement en effet ce mot qui l’exprime.

- Nausée devant les attaques dont fait l’objet Laurent Wauquiez pour ses propos sur les dérives eugénistes.

Je ne suis pas, on le sait, un partisan du mouvement « Les Républicains » ni de son président Laurent Wauquiez. Et d’ailleurs, lorsque ce dernier évoque avec raison l’utilisation eugéniste de la P.M.A., que n’a-t-il dénoncé l’eugénisme par I.V.G. !
En effet, si on évoque quelquefois les atroces mesures nazies d’élimination par milliers des enfants anormaux (devant lesquelles se dressa le grand évêque Monseigneur Von Galen, comment ne constater jamais aujourd’hui les pratiques eugénistes consistant notamment à éliminer systématiquement, par avortement, les enfants à naître trisomiques ?

Nous n’approuvons donc pas ceux qui attaquent aujourd’hui Laurent Wauquiez pour sa réticence à la P.M.A. Mais, pour que nous puissions le soutenir, il faudrait qu’il manifeste une claire opposition totale à la culture de mort.

- Nausée devant le mémoricide par le ministère de la guerre de ce que fut le grand général patriote Loustaunau-Lacau.

Ainsi, le ministère de la guerre, en bien tristes mains, avec l’assentiment d’officiers carriéristes soumis à « l’historiquement correct » de l’idéologie antiraciste a-t-il décidé, ce samedi, de débaptiser la promotion 2016-2019 de l’école de Saint-Cyr en qualifiant de « personnalité contestable » (sic) le général Loustaunau-Lacau.
Pourquoi les élèves officiers avaient-ils choisi cet homme illustre comme parrain de leur promotion ? Il suffit de savoir qu’il fut un héros des deux guerres mondiales, qu’il fut le créateur du réseau de résistance Alliance, l’homme qui résista à 54 interrogatoires de la Gestapo, puis qui connut et décrivit ensuite, ayant survécu, les atrocités du camp de la mort de Mathausen.
Les minables charognards de la tcheka mémorielle du ministère de la guerre ont découvert que le personnage serait « problématique »(sic !) ayant écrit dans les années 30 des textes qualifiés « d’antisémites » et à partir de 1938 des textes « anticommunistes ».
Occultant le fait, rappelé par Soljenitsyne et les plus éminents historiens juifs (Simon Sebag Montefiore, Yuri Slezkine, Annie Kriegel) que l’engagement massif dans le bolchevisme de juifs « renégats » selon l’expression de Soljenitsyne, avait pu susciter alors chez certains des pulsions d’antisémitisme, certes injustes et regrettables. Ce qui n’empêcha pas ces nationalistes, souvent royalistes, de se porter les premiers dans la résistance antinazie et la solidarité patriotique avec les Juifs menacés.
De tristes minables  idéologues du ministère de la guerre ont donc voulu nuire à la mémoire de l’héroïque général Loustaunau-Lacau.
Ce faisant ils n’auront atteint que le contraire de leur but.

Ont-ils seulement pesé qu’il leur faudrait donc logiquement exclure de toute commémoration nationale le dernier président de la République décédé, François Mitterand , cet ancien militant de l’Action Française l’ayant abandonnée pour passer à la Cagoule ?
Et bien sûr, le fait qu’il y ait des stations de métro, des rues et des lycées à porter le nom d’Aragon, cet immense laudateur des exterminations de Staline appelant de ses vœux « un guépéou à la française » et chantant « l’éclat des fusillades ». Cela ne gêne pas les ministricules et ses officiers pour lesquels « il n’y a pas d’heure pour la bave ».

Que vive donc la mémoire du grand général Loustanau-Lacau !