vendredi 16 novembre 2018

Histoire d’être de bonne humeur…


·       Les apparatchiks rouges contre les Gilets jaunes.

Mon rasage ce matin en écoutant Philippe Martinez, le patron de la CGT interrogé sur les Gilets jaunes par Nicolas Demorand, le successeur, si mimétique sur bien des points, de l’anarcho-trotskyste Patrick Cohen à la direction du « 7/9 » de France-Inter.

Martinez, ce caricatural mime du personnage de Peppone dans « Don Camillo », se méfie de ces Gilets jaunes. Il affirme comprendre les colères de certains, somme toute comme Macron : mais la CGT n’appelle pas à soutenir ces manifestations par trop manipulées ou récupérées par l’extrême-droite et le patronat.

Scrongneugneu, le camarade Martinez est très sourcilleux contre tout ce qui peut porter atteinte à l’indépendance syndicale !

Évidemment, Nicolas Demorand se garde bien à son égard de toute remarque irrespectueuse ou ironique. Ce n’est pas lui qui le titillerait sur la totale inféodation de la CGT au parti communiste pendant des dizaines d’années, ni qui lui demanderait si, hors de ses milliers d’apparatchiks payés par les entreprises et les administrations, sans parler des subventions diverses, la CGT pourrait toujours survivre.

Quant au camarade Martinez, manquant de culture, même syndicale, il n’a pu ironiser sur le fait qu’à la fin du XIX° siècle et au début du XX° il s’était créé des syndicats « jaunes » aboutissant à la création en 1901, sous l’impulsion de Pierre Biétry, d’une Fédération nationale des Jaunes de France, et dont la devise, couronnant un programme de justice sociale, était « Patrie, famille, travail » valeurs qui d’ailleurs, selon notre ami l’historien François-Georges Dreyfus, faisaient alors à peu près l’unanimité, à l’exception de l’extrême-gauche socialiste ou anarchiste.

Je ne conclurai pas ce petit commentaire sans ajouter que bien sûr mes amis et moi, nous serons demain avec les Gilets jaunes.


·       « Parent bio numéro un » et « parent bio numéro deux » ?

Sera-ce ainsi qu’il faudra peut-être, au train où va le meilleur des mondes, désigner les « parents biologiques », les partenaires des nouveaux couples d’une « parentalité non genrée » ?

Nous émettons cette hypothèse dans le cas où s’imposeraient les divagations sociétales agréées récemment par l’arrêt de la cour d’appel de Montpellier.

Le plus dingue de l’affaire n’est pas selon nous que deux forcenés-forcenées du transgenre, ayant déjà deux enfants du temps où ils étaient encore mari et femme, se soient mis-mises d’accord pour être désormais reconnus comme « mères biologiques » (sic !) d’un troisième (une fille mais le restera-t-elle ?).   

Le père, qui ne se veut plus qu’un ex-père, tout comme la mère (qui, c’est encore une chance, ne se veut pas considérer comme père !) avaient formulé devant notaire, avant l’accouchement, leur désir d’être reconnu(e)s l’un(e) et l’autre comme « mères biologiques » de l’enfant. Pauvre enfant !

Pauvre  enfant qui a donc eu comme géniteur, selon leur langage, un père se décidant « mère » tout en conservant ses attributs (en l’occurrence une paire, sa paire de testicules).

Les magistrats de la Cour d’appel de Montpellier en se sont pas ému(es) de pareille revendication de ce couple de « trans », selon la nomenklatura LGBT, dont l’un-l’une n’en demeure pas moins apparemment couillu. (Comment cela se passe-t-il au lit ?)

Et que se passera-t-il d’ailleurs si, par un nouveau caprice, un nouveau frénétique transport de transexualité, il entend un jour, exhibant ses bijoux, eh oui, de famille, se faire à nouveau reconnaître comme homme ?

Cette affaire serait simplement affligeante, si certains, déjà, ne voulaient pas, à partir de ce fait, infinitésimalement rare, conclure à un nécessaire changement de désignation de la parentalité par la suppression systématique des termes désuets de « père » et de « mère ». 

Superbe, non ? Deux trans et quelques complices idéologiques  à l’origine d’un diktat sociétal auquel devraient se plier tous les milliards d’êtres humains normalement hommes ou femmes. 

Bien sûr, de cela mieux vaut rire que pleurer. Mais on entend aussi en coulisse le rire du Diable, il n’a pas fini de se réjouir du meilleur des mondes.


·       Les foldingues

On apprend ce jour que Brigitte Macron et Marlène Schiappa appuieraient un projet de loi d’interdiction de… la fessée.

Je n’ai jamais pratiqué jadis cet usage à l’égard de mes chères filles mais j’ai toujours compris que quelquefois des mamans excédées par leur turbulente progéniture puissent maternellement distribuer quelques tapes sur les fesses des plus agités. 

Cela dit, on ne peut que se réjouir de cette disposition d’esprit humaniste de ces deux dames. Et même cela nous rassure. Sans doute donc, la si délurée Marlène ne décrit-elle pas dans ses livres pornographiques des fessées autrement perverses dit-on si usitées et vantées par le marquis de Sade, ce grand précurseur de la République en marche.


·       Loi des suspects à rétablir !
« Le doute ne doit pas bénéficier aux accusés », a déclaré dans un tweet l’inénarrable Juliette Méadel, ancienne secrétaire d’État sous Hollande et… avocate, commentant le verdict d’acquittement de Georges Tron. 

La déclaration de maître Méadel, stupéfiante de la part d’une avocate, est une monstruosité. Son opinion, c’était la doctrine du tribunal révolutionnaire de la Convention et de sa loi des suspects, celle de tous les tchékistes, celle de toutes les (in)justices d’exception.