· Les apparatchiks rouges contre les Gilets jaunes.
Mon rasage ce matin en
écoutant Philippe Martinez, le patron de la CGT interrogé sur les Gilets jaunes
par Nicolas Demorand, le successeur, si mimétique sur bien des points, de l’anarcho-trotskyste
Patrick Cohen à la direction du « 7/9 » de France-Inter.
Martinez, ce caricatural
mime du personnage de Peppone dans « Don Camillo », se méfie de ces
Gilets jaunes. Il affirme comprendre les colères de certains, somme toute comme
Macron : mais la CGT n’appelle pas à soutenir ces manifestations par trop manipulées
ou récupérées par l’extrême-droite et le patronat.
Scrongneugneu, le camarade
Martinez est très sourcilleux contre tout ce qui peut porter atteinte à l’indépendance
syndicale !
Évidemment, Nicolas Demorand
se garde bien à son égard de toute remarque irrespectueuse ou ironique. Ce n’est
pas lui qui le titillerait sur la totale inféodation de la CGT au parti
communiste pendant des dizaines d’années, ni qui lui demanderait si, hors de
ses milliers d’apparatchiks payés par les entreprises et les administrations,
sans parler des subventions diverses, la CGT pourrait toujours survivre.
Quant au camarade
Martinez, manquant de culture, même syndicale, il n’a pu ironiser sur le fait qu’à
la fin du XIX° siècle et au début du XX° il s’était créé des syndicats « jaunes »
aboutissant à la création en 1901, sous l’impulsion de Pierre Biétry, d’une
Fédération nationale des Jaunes de France, et dont la devise, couronnant un
programme de justice sociale, était « Patrie, famille, travail » valeurs
qui d’ailleurs, selon notre ami l’historien François-Georges Dreyfus, faisaient
alors à peu près l’unanimité, à l’exception de l’extrême-gauche socialiste ou anarchiste.
Je ne conclurai pas ce petit commentaire sans ajouter que
bien sûr mes amis et moi, nous serons demain avec les Gilets jaunes.
· « Parent bio numéro un » et « parent bio numéro
deux » ?
Sera-ce ainsi qu’il
faudra peut-être, au train où va le meilleur des mondes, désigner les « parents
biologiques », les partenaires des nouveaux couples d’une « parentalité
non genrée » ?
Nous émettons cette
hypothèse dans le cas où s’imposeraient les divagations sociétales agréées
récemment par l’arrêt de la cour d’appel de Montpellier.
Le plus dingue de l’affaire
n’est pas selon nous que deux forcenés-forcenées du transgenre, ayant déjà deux
enfants du temps où ils étaient encore mari et femme, se soient mis-mises d’accord
pour être désormais reconnus comme « mères biologiques » (sic !)
d’un troisième (une fille mais le restera-t-elle ?).
Le père, qui ne se veut
plus qu’un ex-père, tout comme la mère (qui, c’est encore une chance, ne se
veut pas considérer comme père !) avaient formulé devant notaire, avant l’accouchement,
leur désir d’être reconnu(e)s l’un(e) et l’autre comme « mères biologiques »
de l’enfant. Pauvre enfant !
Pauvre enfant qui a donc eu comme géniteur, selon
leur langage, un père se décidant « mère » tout en conservant ses
attributs (en l’occurrence une paire, sa paire de testicules).
Les magistrats de la
Cour d’appel de Montpellier en se sont pas ému(es) de pareille revendication de
ce couple de « trans », selon la nomenklatura LGBT, dont l’un-l’une n’en
demeure pas moins apparemment couillu. (Comment cela se passe-t-il au lit ?)
Et que se passera-t-il d’ailleurs
si, par un nouveau caprice, un nouveau frénétique transport de transexualité,
il entend un jour, exhibant ses bijoux, eh oui, de famille, se faire à nouveau
reconnaître comme homme ?
Cette affaire serait
simplement affligeante, si certains, déjà, ne voulaient pas, à partir de ce
fait, infinitésimalement rare, conclure à un nécessaire changement de
désignation de la parentalité par la suppression systématique des termes désuets
de « père » et de « mère ».
Superbe, non ? Deux
trans et quelques complices idéologiques à l’origine d’un diktat sociétal auquel
devraient se plier tous les milliards d’êtres humains normalement hommes ou
femmes.
Bien sûr, de cela mieux
vaut rire que pleurer. Mais on entend aussi en coulisse le rire du Diable, il n’a
pas fini de se réjouir du meilleur des mondes.
· Les foldingues
On apprend ce jour que
Brigitte Macron et Marlène Schiappa appuieraient un projet de loi d’interdiction
de… la fessée.
Je n’ai jamais pratiqué
jadis cet usage à l’égard de mes chères filles mais j’ai toujours compris que
quelquefois des mamans excédées par leur turbulente progéniture puissent
maternellement distribuer quelques tapes sur les fesses des plus agités.
Cela dit, on ne peut que
se réjouir de cette disposition d’esprit humaniste de ces deux dames. Et même
cela nous rassure. Sans doute donc, la si délurée Marlène ne décrit-elle pas
dans ses livres pornographiques des fessées autrement perverses dit-on si
usitées et vantées par le marquis de Sade, ce grand précurseur de la République
en marche.
· Loi des suspects à rétablir !
« Le doute ne doit pas bénéficier aux accusés »,
a déclaré dans un tweet l’inénarrable Juliette Méadel, ancienne secrétaire d’État
sous Hollande et… avocate, commentant le verdict d’acquittement de Georges
Tron.
La déclaration de maître
Méadel, stupéfiante de la part d’une avocate, est une monstruosité. Son opinion,
c’était la doctrine du tribunal révolutionnaire de la Convention et de sa loi
des suspects, celle de tous les tchékistes, celle de toutes les (in)justices d’exception.