Incapable de gérer elle-même le scandale des abus de
prêtres homosexuels ou pédophiles, la conférence des évêques de France vient de créer une commission
« indépendante »…
Il faut déjà être particulièrement naïf pour faire
confiance dans la justice de son pays. Nos évêques vont en plus faire confiance
à une justice parallèle qui va les juger, fût-ce simplement moralement. Car que
sera le rôle de cette commission, sinon de dresser le catalogue désastreux des
prédateurs, de leurs victimes et des silences hiérarchiques que nous ne
sachions déjà ?
Quelles conclusions pourrait-elle tirer et règles mettre
en place que l'Eglise ne puisse faire elle-même avec un peu de bon sens qui
aura, certes, cruellement manqué à certains pendant tant d’années ?
Au-delà du masochisme auquel des années de repentance
nous avait habitués, il s’agit là d’un aveu d’impuissance consternant face à
quelques clercs indignes mais minoritaires que quelques pasteurs n’auront pas
traités comme ils le devaient.
Mais le plus scandaleux est que, parmi plusieurs noms
proposés par les évêques à Lourdes, Mgr Pontier a confié la présidence de cette
commission à Jean-Marc Sauvé.
Il vient de prendre la présidence des orphelins
d’Auteuil après avoir pris sa retraite de vice-président du Conseil d’Etat.
Peut-être a-t-il été choisi car se disant catholique
pratiquant et parce qu’il aura fait deux ans de séminaire chez les Jésuites
?
Comme le petit père Combes finalement.
Car c’est lui qui a validé la décision de mort de
Vincent Lambert décidée par le Dr Kariger, autre catholique pratiquant
revendiqué.
En tant que Vice-Président du Conseil d’Etat,
Jean-Marc Sauvé a solennellement prononcé le 24 juin 2014 la sentence de mort
de Vincent Lambert, condamné à être privé d’alimentation et d'hydratation
jusqu’à ce que mort s’ensuive. En contradiction directe avec l’enseignement de
l’Eglise et la loi naturelle.
Et c’est pourtant Jean-Marc Sauvé, qui porte bien mal
son nom, qui a été choisi...
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