Il faut d’autant plus
faire un succès de la manifestation, demain, des gilets jaunes que le
gouvernement Macron-Philippe-Castaner, paniqué, a vite appris à user contre ces
derniers des plus vieilles ficelles de la désinformation barbouzarde.
Ne parlons même pas de
la classique manipulation des chiffres. L’artillerie lourde de la manipulation
flicarde consiste surtout à faire passer les gilets jaunes pour des « radicalisés ».
Même désignation donc que pour Mohamed Merah, les tueurs du Bataclan et ceux de
Trèbes !
Et « comme de bien
entendu », la barbouzerie politico-médiatique a vite usé sans vergogne des
inusables dénonciations de propos racistes.
Au mépris du fait que
tout le monde a pu voir et entendre sur les chaînes, des gilets jaunes, si l’on
peut dire, de toutes couleurs. Et pas seulement à l’île de la Réunion. Mais, aussi
précieux que les porcs spécialisés dans la détection des truffes, il y a dans
la presse et au ministère de l’Intérieur, de super-policiers de la pensée pour
dégotter dans n’importe quelle foule le débile zigotto éructant quelque injure
raciste bien adéquate pour une prompte exploitation.
Pour le moment, je n’ai pas
encore entendu évoquer des propos ou actes homophobes. Mais, confiance, ça
viendra ! Et comme l’espèce des crétins manipulables n’est pas près de s’éteindre,
ce serait bien le diable si quelque débile, peut-être payé, ne traînait pas
dans les rassemblements pour lancer quelques injures ciblées suffisamment
intéressantes pour en faire une agression homophobe et en tirer de quoi faire
un amalgame.
Mais surtout, on impute
déjà aux gilets jaunes la présence en leur sein de dangereux, violents
groupuscules de « l’ultra-droite » préparant force attentats et même
divers projets de coups d’État.
En cinq mots : « la
République est en danger ! » Mais confiance, Macron la défendra farouchement.
Du moins si l’on ne lui refuse pas trois ou quatre taxes de plus dont il va
avoir besoin pour protéger les Français.