lundi 26 novembre 2018

Castaner, Apathie, July, Reatilleau, Darmanin et leurs propos sur les gilets jaunes sur les Champs Élysées : leurs commentaires révélateurs de leur nullité ou de leur délabrement mental !


                             Bernard Antony communique :

·       Christophe Castaner, nouveau ministre de la transition macronique en remplacement de Gérard Collomb, bien soulagé, a fait remarquer sa grande compétence sinon de conteur, du moins de compteur, en annonçant le chiffre fabuleux de précision du nombre des manifestants « gilets jaunes » : « 106 301 », pas un de plus ! Cela lui vaut désormais d’être goguenardement désigné dans ses services comme « l’agent 106-301 » !

Outre cela, le ministre Castaner s’est ensuite signalé comme un grand stratège politique. Marine Le Pen l’aurait acheté, ce qui n’est pas le cas, qu’il n’aurait pas pu mieux faire pour lui servir la soupe par grosses louches en la désignant sans cesse comme la responsable de la sédition des gilets jaunes, transgressant – oh, les méchants, ! – l’interdit du préfet de police d’aller aux Champs…

Marine Le Pen ne pouvait rêver de meilleur agent politique pour la replacer au centre du débat politique.


·       Jean-Michel Apathie, sur une chaîne d’infos en continu, a pour sa part ému la France entière en exprimant avec une poignante émotion, au bord de la crise nerveuse – le pauvre – qu’il n’avait jamais vu une chose aussi inimaginable, aussi horrible sur les Champs Élysées que le spectacle de leur invasion par les gilets jaunes. 

Avec ses trémolos d’indignation de grand démocrate angoissé, Apathie, pathétique, nous aurait presque persuadés que ce qui se déroulait était bien pire que la marche sur Rome de Benito Mussolini le 28 octobre 1922 ou le putsch de la Brasserie à Munich par Adolf Hitler le 9 novembre 1923, encore plus atroce sans doute que le défilé des troupes allemandes sur les Champs Élysées le 14 juin 1940.

Et Apathie s’emportait même contre Serge July qui, selon lui, ne prenait pas conscience du danger.


·       Serge July, l’ancien leader maoïste de Mai 68, fondateur dans la foulée du journal Libération, sortit pourtant de son calme pour dire sa colère devant ce que pareilles scènes d’anarchie au plus haut lieu des boutiques du luxe français allait coûter à l’image de marque de la France et à ses entreprises.

Néanmoins, en d’autres propos, cet expert en émeutes comparées notait qu’aucune vitrine n’avait été brisée, qu’aucun siège social ni aucune banque n’avaient été attaqués. Si bien que le propos de July semblait être révélateur des tensions dialectiques agitant son for intérieur.
D’un côté, peut-être trouvait-il avec une certaine nostalgie que ces gilets jaunes étaient des enfants de chœur en comparaison de ses émeutiers rouges à lui, au temps béni de sa jeunesse où ils flambaient les voitures par milliers, brisaient les vitrines par centaines et que de part et d’autre, forces de police et émeutiers enregistraient des centaines de blessés.

D’autre part, lui qui avait par la suite bénéficié du soutien de la banque Rothschild pour sauver « Libé », semblait rassuré.


·       Bruno Retailleau, un peu plus tard, devait quant à lui se signaler par ce mirobolant propos d’analyse de la politique de Macron, à la lumière de l’histoire : « Quand on se prend pour Louis XIV, on peut s’attendre à des frondes ! ». (sic !)

Retailleau n’a évidemment pas la culture politique de celui qu’il a jadis trahi, Philippe de Villiers. Ce dernier aurait pu le souffleter avec dédain en lui rappelant que c’est justement parce que Louis XIV avait connu, jeune enfant, les périls de la Fronde, qu’il ne voulut jamais risquer de les voir se renouveler et qu’il devint le Grand Roi.