mardi 30 octobre 2018

Mimétique désinformation médiatique


·       Sur le Brésil.

Les « commentateurs mimétiques » scribouillent ou caquètent sentencieusement la même chose sur l’élection de Bolsonaro que naguère sur celle de Trump : leur élection divise l’électorat car ils étaient des candidats « clivants » (nouveau mot à la mode des analyses politiques).

Bien sûr, Lula n’était pas clivant ni Obama, ni Hillary...

Seuls les candidats opposés à la gauche sont clivants. Ceux de gauche, bien sûr, rassemblent dans un irénique « vivre ensemble ». Curieux tout de même que ce soient les « clivants » qui obtiennent la majorité. Et plus leur majorité est forte, comme celle de Bolsonaro, plus ils sont déclarés « clivants ». Mystère de l’idéologie démocratique de gauche…


·       Sur le Venezuela.

Avec une pointe de regret, très perceptible, les mimétiques rapportent que Bolsonaro a déclaré ne pas vouloir faire la guerre au Venezuela de Maduro dont les fugitifs s’enfuient chaque jour par milliers. Poussés par la misère et la privation des libertés.

Mais ça arracherait la gueule de ces mimétiques de rappeler que Maduro est un « bolcho » (comme beaucoup d’entre eux). Et que, comme celle de tout régime communiste, l’histoire du Venezuela castro-chaviste et madurien ne s’écrit qu’avec des chapitres de persécution, de répression, de misère.

Mais nos mimétiques ne déversent pas en un an contre le rouge Maduro le centième du venin quotidien qu’ils déversent sur Bolsonaro.

·       Délire catalaniste : ne plus apprendre l’espagnol mais plutôt l’arabe ou le chinois !

Nous n’inventons rien. Cette réforme, au cœur du nouveau plan linguistique de la Généralité de Catalogne faisait la une du quotidien ABC du 24 octobre. 

Désormais, l’immersion dans la langue catalane doit être totale pour toutes les matières enseignées. Désormais aussi, une partie des heures consacrées auparavant à l’étude de l’anglais et à celles du castillan (l’espagnol), la langue nationale de toute l’Espagne, sera compensée par l’étude de l’arabe ou du chinois. En réalité, l’indépendantisme catalan qui a supplanté le légitime régionalisme verse dans le salmigondis d’un ultra-nationalisme haineux et d’un immigrationnisme islamophile dangereusement masochiste.
Pauvre Espagne éclatée mais pauvre Catalogne aussi qui semble n’avoir pour l’heure qu’un Manuel Valls comme recours.