· Sur le Brésil.
Les « commentateurs
mimétiques » scribouillent ou caquètent sentencieusement la même chose sur
l’élection de Bolsonaro que naguère sur celle de Trump : leur élection
divise l’électorat car ils étaient des candidats « clivants »
(nouveau mot à la mode des analyses politiques).
Bien sûr, Lula n’était
pas clivant ni Obama, ni Hillary...
Seuls les candidats
opposés à la gauche sont clivants. Ceux de gauche, bien sûr, rassemblent dans
un irénique « vivre ensemble ». Curieux tout de même que ce soient
les « clivants » qui obtiennent la majorité. Et plus leur majorité
est forte, comme celle de Bolsonaro, plus ils sont déclarés « clivants ».
Mystère de l’idéologie démocratique de gauche…
· Sur le Venezuela.
Avec une pointe de
regret, très perceptible, les mimétiques rapportent que Bolsonaro a déclaré ne
pas vouloir faire la guerre au Venezuela de Maduro dont les fugitifs s’enfuient
chaque jour par milliers. Poussés par la misère et la privation des libertés.
Mais ça arracherait la
gueule de ces mimétiques de rappeler que Maduro est un « bolcho »
(comme beaucoup d’entre eux). Et que, comme celle de tout régime communiste, l’histoire
du Venezuela castro-chaviste et madurien ne s’écrit qu’avec des chapitres de
persécution, de répression, de misère.
Mais nos mimétiques ne
déversent pas en un an contre le rouge Maduro le centième du venin quotidien qu’ils
déversent sur Bolsonaro.
· Délire catalaniste :
ne plus apprendre l’espagnol mais plutôt l’arabe ou le chinois !
Nous n’inventons rien. Cette
réforme, au cœur du nouveau plan linguistique de la Généralité de Catalogne
faisait la une du quotidien ABC du 24 octobre.
Désormais, l’immersion
dans la langue catalane doit être totale pour toutes les matières enseignées. Désormais
aussi, une partie des heures consacrées auparavant à l’étude de l’anglais et à celles du
castillan (l’espagnol), la langue
nationale de toute l’Espagne, sera compensée par l’étude de l’arabe ou du chinois.
En réalité, l’indépendantisme catalan qui a supplanté le légitime régionalisme verse
dans le salmigondis d’un ultra-nationalisme haineux et d’un immigrationnisme
islamophile dangereusement masochiste.
Pauvre Espagne éclatée
mais pauvre Catalogne aussi qui semble n’avoir pour l’heure qu’un Manuel Valls
comme recours.