lundi 29 octobre 2018

Mensonges à gogo : contre Trump, trop c’est trop !


Je l’ai déjà plusieurs fois exprimé, je ne suis pas un admirateur inconditionnel de la manière dont Donald Trump mène sa politique à grands renforts de « tweets » tout au long de ses journées.

Même si je me méfie bien plus des visées et des stratégies du très calculateur Vladimir Poutine, je préfère les façons somme toute plus traditionnelles, les manières plus policées de ce dernier.

Mais la façon dont plusieurs commentateurs sur nos médias ont quasiment rendu Trump indirectement ou directement responsable du massacre antisémite de Pittsburgh est tout bonnement infâme.

Leur « démonstration » de la chose se développe à peu près ainsi : 

1)     Trump est un homme d’extrême-droite et entretient aux États-Unis un climat « d’hystérisation » (nouveau mot à la mode dans leurs pseudo-analyses).
2)    Or l’ignoble tueur de la synagogue de Pittsburgh étant un raciste et un nazi est, cela va sans dire, un homme « d’extrême-droite ». Donc comme Trump. Et par ailleurs il a accompli son abomination dans le contexte du climat d’hystérisation. Peut-être, sans doute même, ainsi influencé, excité à passer à l’acte. CQFD : sous l’influence de Trump !

Alors, peu importe que Trump soit un ardent ami de la communauté juive américaine et au-delà, un farouche allié d’Israël et grand ami de Benjamin Netanyahou, ce qu’il faut répéter et marteler sans cesse, c’est qu’il est en vérité le véritable inspirateur de la tuerie ! 

Et d’ailleurs, on le sait, tous les criminels de l’histoire n’étaient-ils pas d’extrême-droite ?

Au fond d’eux-mêmes, même quand ils étaient apparemment d’extrême-gauche ! Oui, tous les responsables, tous les coupables, tous les criminels depuis les origines de l’humanité étaient d’extrême-droite. Et Caïn en premier. Et Trump dans la continuité hystérisante et assassine.


Victoire de Jaïr Bolsonaro, le Trump brésilien.

Ça y est, au Brésil aussi la bête immonde populiste ayant gangrené les cerveaux des électeurs a triomphé avec l’élection du « raciste », « antiféministe » et « homophobe » Jaïr Bolsonaro (et sans doute est-il quelque peu antisémite…). Du moins, c’est ce que nous matraquent la plupart des commentateurs dans nos médias.  

Étrange tout de même, car le total des électeurs blancs antiracistes, des électeurs noirs et des femmes, ça devrait faire, au Brésil comme ailleurs, une majorité !

Mais, quand on regarde de près les photos des foules bolsonarisées, et notamment des évangéliques, il semble bien qu’elles soient très colorées et largement féminines aussi.

Conclusion irréfutable : on nous ment sur la victoire de Bolsonaro !

La vérité, c’est qu’il a été élu par une majorité électorale constituée d’hommes et de femmes, de blancs, de noirs, de jaunes et de métis. Une majorité de Brésiliens voulant tout simplement que le pays se retrouve dans la devise de son drapeau qui lui fut donnée par les fidèles de notre penseur français, Auguste Comte : « Ordre et Progrès ».