La grande nouvelle de la
présence de policiers dans les écoles, et même quand il le faudra de renforts
militaires, est tombée aujourd’hui avec les accents virils de Christophe
Castaner, le remplaçant du trop cauteleux Gérard Collomb.
Les incivilités, ça
suffit !
L’insécurité, halte-là !
Désormais priorité donc
bien sûr à la glorieuse Reconquête Républicaine dans toutes les Zones,
quartiers et banlieues où la loi de la République ne s’exerce plus, conquises
qu’elles ont été par des faunes humaines dont bien sûr il tomberait sous le
coup de la loi d'en citer les origines et les appartenances ethno-religieuses.
Pour ce retour de la loi
dans les « ZRR », il faudra évidemment bien plus d’effectifs que ceux
de la X° division parachutiste du général Massu lors de la bataille d’Alger au
siècle dernier. Car la globalité des « ZRR », de Dunkerque à
Perpignan, du « 93 » aux Minguettes, équivaut en population et en
superficie à 150 fois celles de la Casbah d’Alger en 1958.
L’effectif sécuritaire à
prévoir, y compris les employés au recrutement et à l’administration, est donc
de l’ordre de 150 000 « personnels », comme on les appelle au
ministère de l’Intérieur.
Venons-en au monde dit
éducatif, aux 63600 établissements scolaires dont aucun, même pas les
maternelles, ne sont à l’abri des agressions extérieures, ni, dès les classes
de sixième, d’une délinquance intérieure toujours plus grandissante en allant
vers les classes terminales.
Quand on pèse que le
nombre des classes de tous niveaux est aujourd’hui de plus de 282 000, on
comprend aisément que le chiffre des personnels affectés ne saurait être, pour
l’exercice d’une vigilante surveillance selon les spécialistes, inférieur à 140 000.
Reste maintenant le plus
gros du travail sécuritaire à assurer :
-
D’une
part face aux agressions des femmes qui ne se limitent pas aux périmètres des
ZRR mais à tous les espaces de présence masculine non contrôlée ;
-
De
l’autre, les délits d’homophobie qui semblent progresser en proportion de la
très juste attention citoyenne et médiatique désormais accordée à l’expression
homosexuelle en particulier et LGBT, etc… en général.
Notre informateur à la
cellule de coordination du ministère de l’Intérieur et du ministère de l’égalité
nous a communiqué le chiffre retenu : pas moins de 300 000 personnels
(à pied, à bicyclette, en rollers, à cheval).
On le voit le calcul en
est aisé, ce ne sont pas moins de 580 000 préposés à la protection de tous
qu’il faudra recruter au plus vite pour assurer la définitive reconquête de
sécurité républicaine que nos concitoyens attendent.
On nous objectera que le
chiffre de ces quelques 600 000 emplois créés ne représente que moins du
cinquième du nombre des chômeurs.
Certes, mais s’en tenir
là serait une grande erreur. Car ce sont évidemment les effets induits qu’il
faut considérer : ceux du retour de la prospérité commerciale dans les ZRR ;
ceux de la dynamisation civique, morale et sociale, et donc économique, des
minorités jusque-là opprimées enfin apaisées.
Enfin n’est-il pas
citoyennement émouvant de constater que les pédagogues fils ou petits-fils des pédagogues
soixantuitards qui scandaient « CRS-SS !» et professaient « il
est interdit d’interdire » réclament aujourd’hui bonne protection et bonne
collaboration avec la police.
Confiance, avec toujours
plus de police, c’est le chômage qui disparaîtra !