Dans le chant « À l’appel
de Dénikine » aux paroles écrites par de bons amis sur un très bel air
ancien de l’armée russe (repris aussi sur d’autres paroles par l’Armée rouge)
et toujours admirablement chanté par le chœur Montjoie Saint Denis, on évoque « l’agonie
cruelle » des partisans blancs de la Sainte Russie abandonnés avec tout le
peuple russe par les alliés comme « la honte de l’Occident ».
Ce ne sera pas hélas,
tant s’en faut, la dernière trahison de populations fidèles abandonnées à de
terribles vengeances. Le gouvernement français a ainsi une fois encore déshonoré
la France en refusant d’assurer la sécurité et l’accueil de quelques centaines
de courageux afghans, notamment des interprètes, ayant travaillé pour nos soldats.
Ainsi, alors que des islamistes ont pu sans cesse entrer en nombre parmi les migrants accueillis, avait-on
ignoblement refusé le visa pour le traducteur Qader Daoudzai, sa femme et leurs
deux enfants. Il a été assassiné par un attentat-suicide taliban le 20 octobre
dernier.
On aimerait savoir à ce jour si une procédure a été mise en oeuvre
contre les salopards de notre administration (racistes ou pro-islamistes ?)
responsables du refus mortel de son visa.
Ceci nous remet en
mémoire l’abandon de nombre d’Arméniens et autres chrétiens de Cilicie,
jusque-là sauvés du génocide par nos troupes de notre Légion d’Orient au
Levant, mais alors appelées à quitter les lieux après l’accord tout de
connivence maçonnique entre le pouvoir kemaliste, continuateur des génocideurs
Jeunes-Turcs, et nos gouvernants.
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Abandon,
aussi, quelques années plus tard, à la fureur nazie des partisans pro-français
de Rhénanie.
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Abandon
ensuite en 1954 d’une grande partie des populations anticommunistes, notamment catholiques
du Tonkin.
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Et
enfin, point n’est ici besoin de revenir longuement – nous l’avons déjà, au
long des années, tellement évoqué et nous le referons autant que nécessaire –
sur l’immense abomination de la complicité en 1962 de l’État français ordonnant
à notre armée la non-assistance à des populations livrées au pire. Dans la plus
totale indifférence du ministre Edmond Michelet dont certains osent encore
réclamer la béatification !