mercredi 31 octobre 2018

Afghanistan : l’assassinat de Qader Daoudzai : « la honte de l’Occident ».


Dans le chant « À l’appel de Dénikine » aux paroles écrites par de bons amis sur un très bel air ancien de l’armée russe (repris aussi sur d’autres paroles par l’Armée rouge) et toujours admirablement chanté par le chœur Montjoie Saint Denis, on évoque « l’agonie cruelle » des partisans blancs de la Sainte Russie abandonnés avec tout le peuple russe par les alliés comme « la honte de l’Occident ».

Ce ne sera pas hélas, tant s’en faut, la dernière trahison de populations fidèles abandonnées à de terribles vengeances. Le gouvernement français a ainsi une fois encore déshonoré la France en refusant d’assurer la sécurité et l’accueil de quelques centaines de courageux afghans, notamment des interprètes, ayant travaillé pour nos soldats.

Ainsi, alors que des islamistes ont pu sans cesse entrer en nombre parmi les migrants accueillis, avait-on ignoblement refusé le visa pour le traducteur Qader Daoudzai, sa femme et leurs deux enfants. Il a été assassiné par un attentat-suicide taliban le 20 octobre dernier.

On aimerait savoir à ce jour si une procédure a été mise en oeuvre contre les salopards de notre administration (racistes ou pro-islamistes ?) responsables du refus mortel de son visa.

Ceci nous remet en mémoire l’abandon de nombre d’Arméniens et autres chrétiens de Cilicie, jusque-là sauvés du génocide par nos troupes de notre Légion d’Orient au Levant, mais alors appelées à quitter les lieux après l’accord tout de connivence maçonnique entre le pouvoir kemaliste, continuateur des génocideurs Jeunes-Turcs, et nos gouvernants.

-        Abandon, aussi, quelques années plus tard, à la fureur nazie des partisans pro-français de Rhénanie.

-        Abandon ensuite en 1954 d’une grande partie des populations anticommunistes, notamment catholiques du Tonkin.

-        Et enfin, point n’est ici besoin de revenir longuement – nous l’avons déjà, au long des années, tellement évoqué et nous le referons autant que nécessaire – sur l’immense abomination de la complicité en 1962 de l’État français ordonnant à notre armée la non-assistance à des populations livrées au pire. Dans la plus totale indifférence du ministre Edmond Michelet dont certains osent encore réclamer la béatification !