Hier au soir, jeudi 11
octobre, rentrant chez moi, j’écoute vers 18 h 30 sur France Info un très long
moment consacré à l’injustice du bien peu de temps de parole (sic !) qui
serait accordé dans les médias aux lesbiennes pouvant s’exprimer en tant que
telles, et plus généralement aux personnes homosexuelles.
Propos bien sûr d’évidence
au « 2° degré ».
Le conducteur de l’émission,
qui sait à quoi s’en tenir, « se fout évidemment de la gueule » de
ses auditeurs non homos. Mais celle à laquelle il va donner le micro, journaliste
de la maison Radio-France, y va de son autoglorification de lesbienne, mère d’enfants
voulus sans nécessité de rapprochement sexuel, surenchérit longuement, quoique
d’une voix plutôt mâle, avec des frémissements de fanatisme idéologique pour
exiger, si j’ai bien compris, autant de temps médiatique pour la gens « homo »
en tant que telle que pour « l’hétéro ».
Désormais , il est vrai,
pour le boboland l’humanité n’est plus archaïquement constituée d’hommes et de
femmes mais « d’hétéros » et « d’homos ».
Et nul rétrograde, homme
ou femme, n’est invité ce soir-là sur France-Info pour objecter à la lesbienne
de l’impérialisme LGBT que, tout de même, leur espèce ne constitue pas encore,
et tant s’en faut, la moitié des populations où subsiste encore une très large
majorité d’hommes et de femmes pouvant éprouver la joie de faire venir au monde
des enfants sans nécessité systématique de PMA et sans commerce GPA, dans les
délices des jeux naturels de l’amour, grâce aux appareils sexuels
complémentaires, tout de même à l’évidence merveilleusement construits à cette
fin par la divine Providence et par la nature.
Écrivant cela, je pèse
bien le risque que j’encours d’être furibondement attaqué par quelques-uns des
nombreux extrémistes de la faune hétérophobe jamais dénoncée alors qu’elle vaut
pourtant bien en violences faites aux femmes et aux hommes celle de la dite « homophobie »
que, bien sûr, je réprouve fondamentalement, comme vous amis lecteurs, de toute
une profonde aversion morale et civique, humaniste, antiraciste, et bien sûr
citoyenne…