Les commentateurs du 1°
tour de scrutin brésilien, qui entraînera vraisemblablement l’élection au
second du candidat Jair Bolsonaro, ont certes justement mis en avant l’exaspération
d’une majorité d’électeurs devant l’insécurité et la corruption qui ne cessent
de progresser et face à quoi le Parti des Travailleurs (PT) lui-même corrompu n’apportait
aucune solution.
J’ai donc ici même
rappelé la débilité des commentateurs de nos médias d’un affligeant conformisme
idéologique les entraînant à proférer les mêmes accusations indéfiniment
martelées (« xénophobie », « antiféministe », « raciste »,
« homophobe »), au mépris de toute honnêteté, envers Bolsonaro comme à l’égard
d’Éric Zemmour ou de Michel Onfray. À
croire qu’ils ont absorbé on ne sait quelle substance chimique leur faisant
caqueter sur toutes les situations de l‘actualité « toujours les mêmes
mots, toujours les mêmes refrains bla-bla-bla… » qu’ils n’ont pas le droit
de modifier sous peine de bannissement médiatique et de mort sociétale.
Mais, même en dehors de
la putride mouvance néo-marxiste-léniniste modelée LGBT, les commentateurs
moins conditionnés n’ont pas pris en compte l’importance de la tragédie
vénézuélienne sur les électeurs brésiliens.
Or le Venezuela
post-chaviste de Maduro est le dernier grand avatar du communisme castriste en
Amérique. Avec désormais plus de trois millions de fugitifs ayant pu s’exfiltrer
par tous les moyens de ce pays et notamment sur sa longue frontière avec le
Brésil, là où elle est franchissable. Ainsi, c’est dans la région frontalière avec
le Venezuela du Roraima que Bolsonaro a obtenu son deuxième meilleur score (63
%).
L’internationale
gaucho-bobo peut bien à Paris hurler, plus encore que les « deux minutes
de la haine » dans le « 1984 » d’Orwell, ses heures de vocifération,
pour une majorité de Brésiliens, Haddad, le candidat rouge de Lula et de Dilma
Youssef, n’est que celui de la succession castro-chaviste.
Le capitalisme libéral a
certes produit bien des ravages en Amérique du sud mais ceux du communisme réel
y ont été et sont beaucoup plus atroces. C’est beaucoup plus chez nous dans le « boboland »
mélénchonien que l’on aime les « tee-shirts » à l’effigie du Che, le
fusilleur psychopathe de la prison de la Cabana…
PS :
· Le beau numéro de
Reconquête du mois d’octobre (10 numéros par an) qui, en été, paraît daté de
juin-juillet et d’août-septembre, est à l’imprimerie et vous sera bientôt
envoyé.
· De même pour La Griffe,
dont la parution est de six numéros par an.