jeudi 11 octobre 2018

Brésil : les électeurs n’ont pas voulu non plus du « modèle » du Venezuela rouge !


Les commentateurs du 1° tour de scrutin brésilien, qui entraînera vraisemblablement l’élection au second du candidat Jair Bolsonaro, ont certes justement mis en avant l’exaspération d’une majorité d’électeurs devant l’insécurité et la corruption qui ne cessent de progresser et face à quoi le Parti des Travailleurs (PT) lui-même corrompu n’apportait aucune solution.

J’ai donc ici même rappelé la débilité des commentateurs de nos médias d’un affligeant conformisme idéologique les entraînant à proférer les mêmes accusations indéfiniment martelées (« xénophobie », « antiféministe », « raciste », « homophobe »), au mépris de toute honnêteté, envers Bolsonaro comme à l’égard d’Éric Zemmour  ou de Michel Onfray. À croire qu’ils ont absorbé on ne sait quelle substance chimique leur faisant caqueter sur toutes les situations de l‘actualité « toujours les mêmes mots, toujours les mêmes refrains bla-bla-bla… » qu’ils n’ont pas le droit de modifier sous peine de bannissement médiatique et de mort sociétale.

Mais, même en dehors de la putride mouvance néo-marxiste-léniniste modelée LGBT, les commentateurs moins conditionnés n’ont pas pris en compte l’importance de la tragédie vénézuélienne sur les électeurs brésiliens.

Or le Venezuela post-chaviste de Maduro est le dernier grand avatar du communisme castriste en Amérique. Avec désormais plus de trois millions de fugitifs ayant pu s’exfiltrer par tous les moyens de ce pays et notamment sur sa longue frontière avec le Brésil, là où elle est franchissable. Ainsi, c’est dans la région frontalière avec le Venezuela du Roraima que Bolsonaro a obtenu son deuxième meilleur score (63 %).   

L’internationale gaucho-bobo peut bien à Paris hurler, plus encore que les « deux minutes de la haine » dans le « 1984 » d’Orwell, ses heures de vocifération, pour une majorité de Brésiliens, Haddad, le candidat rouge de Lula et de Dilma Youssef, n’est que celui de la succession castro-chaviste.

Le capitalisme libéral a certes produit bien des ravages en Amérique du sud mais ceux du communisme réel y ont été et sont beaucoup plus atroces. C’est beaucoup plus chez nous dans le « boboland » mélénchonien que l’on aime les « tee-shirts » à l’effigie du Che, le fusilleur psychopathe de la prison de la Cabana…  

PS :
·       Le beau numéro de Reconquête du mois d’octobre (10 numéros par an) qui, en été, paraît daté de juin-juillet et d’août-septembre, est à l’imprimerie et vous sera bientôt envoyé. 

·       De même pour La Griffe, dont la parution est de six numéros par an.