lundi 15 octobre 2018

Le « grand abandon » à l’islamisme, crime des élites françaises selon Yves Mamou.


Même si, quelquefois, certains ouvriers de la « onzième heure » manifestent quelque irritante suffisance à l’égard des ouvriers de la « première heure » (cf. l’Évangile), il est toujours réconfortant pour ces derniers de voir venir en renfort de leur résistance, dans l’espoir qu’il n’est pas trop tard, quelque nouveau et talentueux clairvoyant sur la réalité de l’avancée tragique du génocide français.

Ainsi en est-il de l’adhésion, à ce que j’appelle le club des lucides, du journaliste Yves Mamou dont vient de paraître le livre « Le grand abandon » sous-titré « Les élites françaises et l’islamisme » (ed. L’Artilleur

Ce Mamou aux yeux enfin dessillés est en effet notamment un ancien collaborateur du Monde, du Canard Enchaîné, de Libération, journaux vraiment peu suspects d’islamophobie.

Mais rompant enfin avec le politiquement correct islamophile, il s’est rendu à ce qui est depuis longtemps pour nous une évidence, à savoir qu’il s’est constitué une « nation islamique » à côté de la « nation française », c’est-à-dire un sous-ensemble en France d’appartenance à l’ensemble de la communauté mondiale islamique : l’oumma.

Et cette nation islamique, analyse Mamou, n’a cessé de se développer, grâce à la complaisance, grâce à la collaboration active de l’essentiel des « élites » françaises : grands corps de l’État, partis politiques, magistrature, médias, monde culturel…

Ajoutons qu’il ne faut pas oublier le rôle de tout un patronat immigrationniste.

Mamou analyse en particulier, magistralement, le rôle subversif du Conseil d’État avec tous ses arrêts en faveur de l’immigration islamique, successivement favorables au voile, à la burqa, au burkini, à la polygamie…

Il s’est enfin aperçu de la perversion du détournement subversif de l’antiracisme. Oh, bien sûr, il découvre en quelque sorte l’eau mouillée, venant avec trente ans de retard sur l’AGRIF qu’il n’a pas l’élégance de citer ; avec dix ans de retard sur ses combats judiciaires enfin couronnés de quelques victoires.

Mais passons. En ce qu’il écrit et en quoi il nous rejoint, il fait œuvre utile et puis, il devra sans doute payer son évolution, son constat du « grand abandon », concept somme toute plus proche de notre dénonciation du « génocide français » perpétré en effet, intentionnellement, selon la définition même du mot par son magistral créateur, Raphaël Lemkin.   

Interrogé par un de ses confrères, Mamou note qu’un Gérard Collomb quittant son ministère s’avisait alors d’évoquer, le matin même de sa passation de pouvoir, la juxtaposition, dans notre pays, de deux nations « côte à côte » (comprendre « musulmans » et « non-musulmans »), ajoutant : « Et rien ne garantit que demain nous ne serons pas « face à face ». 

Mais la police de la pensée en a fait condamner pour moins que ça ! Poursuivra-t-elle monsieur Collomb ?

Mamou enfin n’impute pas le grand abandon de notre peuple aux seules élites de l’établissement. Il n’est certes pas le premier mais il dénonce lui aussi le rôle de la hiérarchie de l’Église catholique dans son ensemble (à de rares et courageuses exceptions près) dont, explique-t-il en substance, la charité préférentielle affichée envers les musulmans est aussi une politique.   

Ajoutons que pour être complet, il lui faudrait aussi se pencher sur le collaborationnisme protestant et même sur celui d’un certain nombre de rabbins, et sans oublier enfin le rôle nocif des loges maçonniques inspiratrices de l’idéologie et de la praxis antiraciste. Combien de temps encore Gérard Collomb demeurera-t-il un fervent « frangin » du Grand-Orient ?