mercredi 29 août 2018

Non, le communisme n’est hélas pas mort.


Le Venezuela était un pays riche. Avec le régime du castriste Hugo Chavez, modèle de Jean-Luc Mélenchon, il est devenu un pays pauvre.
 
Avec son successeur Nicolas Maduro, le régime rouge a sécrété une misère noire généralisée : disette déjà pour l’ensemble du peuple, menace de famine. Et bien sûr, comme toujours et partout dans les pays des paradis marxistes-léninistes, l’interdiction de toute protestation, de toute manifestation. 

Ça grogne dans l’armée mais pour l’instant la surveillance de la tchéka modèle soviéto-cubain conserve l’efficacité de son système de terreur : répression donc des manifestations des désespérés qui réclament du pain et de la liberté. Plus de mille tués, des milliers de blessés, des dizaines de milliers de prisonniers.

Les vénézuéliens, quand ils le peuvent, fuient leur pays, comme hier tous ceux qui s’efforcèrent de s’enfuir de tant d’enfers de l’ordre rouge, de la RDA à l’Indochine.

Déjà, au fil des années, plus de trois millions de vénézuéliens se sont exilés, parmi lesquels un million de réfugiés plus récents étant passés dans les pays frontaliers, démunis de tout. Les voilà dans des camps de fortune au Brésil, en Colombie, au Costa Rica, mais l’exode se poursuit vers tous les pays latino-américains et des Caraïbes, sauf bien sûr Cuba.

Et toujours l’horreur en Extrême-Orient

Cependant, sous les différents modèles de domination communiste en Extrême-Orient, près du quart de la population de l’humanité continue de souffrir et souvent de périr : bien sûr les trois pays de ce qui fut l’Indochine, chacun selon son mode de domination, misère du Laos, Cambodge post génocidaire sous férule vietnamienne et perfusion humanitaire, Vietnam avec son passé de liquidations et de persécutions mais avec les continuelles reconstructions de ses communautés chrétiennes indomptables, et de la vitalité des sectes bouddhistes.

-        Corée du Nord sous la dictature cruelle de son gros poupin de Big Brother, troisième de la dynastie des Kim et sur lequel Donald Trump s’illusionne sans doute quelque peu. Corée du Nord, en fait roquet tenu en laisse par le pouvoir de son immense voisin quatre-vingts fois plus peuplé.

-        Enfin la Chine, « immense et rouge », comme disait Mao, la Chine avec son milliard et demi de sujets, encadrés, surveillés par les 90 millions de membres du PCC, obéissant à la discipline de fer de Xi Jinping, le nouvel empereur à vie de l’empire rouge.

Mais, nonobstant tout ce qui précède, on trouve encore quelques olibrius infatués d’eux-mêmes et quelques donzelles adeptes d’une politologie d’arrière-loge pour asséner que le communisme, « mais voyons, vous n’y pensez pas, c’est du passé ! ».