Plus encore que les
questions économiques, celle de l’identité de notre nation a été au cœur du
discours d’aujourd’hui devant le Congrès d’Emmanuel Macron.
Sur cet aspect, l’AGRIF
est en devoir de réagir.

Individualisme et
étatisme n’ont-ils pas été les deux piliers idéologiques de tous les
socialismes, fascisme y compris ? Il a ensuite évoqué sans craindre le reproche
d’amalgame : « la peur
culturelle, civilisationnelle ».
Ce, dans un certain
imbroglio, même si tout se tient, entre la question culturelle et celle de la
sécurité. Il a évoqué dans la foulée « le terrorisme islamiste lové dans notre société », « l’ennemi jihâdiste ». Et face à
ces réalités, il a formulé sa proposition de « service national universel ». Comment peut-il
défendre une idée pareillement saugrenue d’une sorte de colonie de vacances pour
tous les jeunes, à but social, d’une durée d’un mois ? Avec quel
encadrement ? Dans l’état actuel de la jeunesse, et avec les perspectives
de réjouissance des jeunes en situation de révolte voire de pré-jihâdisme ou de
jihâdisme.
Heureusement, après ces
mots, Emmanuel Macron a énoncé très sérieusement que « la République n’a aucune raison d’être en
difficulté avec l’islam » (sic !).
Car, bien sûr, l’islamisme
n’a rien à voir avec l’islam… Il a d’ailleurs ajouté qu’ « elle n’a pas à en connaître »
(resic !). Dommage ! Car
pourtant tout le problème est bien que les hommes politiques, et lui en
premier, ne veulent pas connaître l’islam, préférant ignorer ses textes et ne
pas reconnaître que l’islam n’est pas seulement une religion mais une
théocratie totalitaire.
En totale contradiction
avec son premier propos il a annoncé pour l’automne une « clarification de
la situation avec l’islam ». Peut-on mieux dire que cette situation n’est
pas claire, que pour ce qu’il en est des relations de l’islam et de la
République, ça ne baigne pas vraiment dans la meilleure huile d’olive ? Ne
suffit-il pas pour cela de réfléchir un peu sur les propos antisémites de l’imam
de Toulouse, défendu par le bon docteur Dalil Boubakeur, ce grand expert en
taqqyia ?
Car évidemment, l’imam n’a
fait que lire quelques versets du Coran sur les Juifs, mais sans édulcorant,
sans chercher un Coran alternatif.
Emmanuel Macron en est
venu à sa fréquente formule de « produire
un imaginaire français ». On ne sait pas trop au juste ce que ce mot
signifie : un idéal ? Un mythe partagé ? Un rêve commun ?
Une Utopie ? Un ensemble d’illusions ?
Est-ce sur un « imaginaire »,
donc sur une échappée de la réalité, que peut se fonder une cohésion nationale ?
C’est là, à notre sens,
que M. Macron, avec son regard inspiré un brin inquiétant, passe de sa... Lire la suite : http://www.lagrif.fr/s-informer/nos-communiques/104-versailles-illusions-et-contradictions-du-jacobin-macron-dans-son-imaginaire