Bernard Antony communique:
« C’est
fou, Lénine est partout en statues, y compris à l’entrée de l’arène de
Loujniki. Et, ici, on peut même le voir en vrai…. » (La Croix-
09/07/2018).
Ce
propos est en exergue d’un article de La Croix titré « Un public inattendu
au mausolée de Lénine ».
Car
la charogne sans cesse resiliconée de
« l’inventeur du totalitarisme », selon Stéphane Courtois, demeure à
Moscou sous le Mausolée stalinien de la Place Rouge et c’est ainsi qu’on peut
croire « le voir même en vrai » comme le déclare ce brave supporter
belge, étonné aussi des innombrables statues pour sa glorification comme celle,
immense, à l’entrée du grand stade Loujniki, devant laquelle auront défilé les
masses des spectateurs des matchs.
- Lénine, pourtant
monstrueux assassin et tortionnaire, inventeur de l’ordre de la Tcheka et du
Goulag dont les experts soviétiques, durant la lune de miel d’Hitler et de
Staline, formèrent les cadres de la Gestapo et des camps de la mort nazis.
- Lénine, démoniaque
inventeur du système depuis un siècle, aux plus de cent millions de massacrés
et aux milliards de victimes, Lénine, atroce modèle des Staline, Mao, Hô,
Pol-Pot, et autres Mengistu et Ceausescu….
Indécence
de la perpétuation de son culte ! Que dirait-on de semblables statues
d’Hitler à l’entrée des stades d’Allemagne ?
Et
pourtant, le racisme marxiste-léniniste contre les paysans, les bourgeois (et
même les prolétaires méprisés et révoltés des usines de Petrograd ou d’Astrakhan)
ne fut-il pas aussi exterminateur dans ses principes et pire en quantité que
celui de l’abomination nazie ?
Cependant,
à l’autre extrémité de l’Europe, on s’apprête à exhumer le général Franco de
son tombeau en la basilique du « Valle de los Caïdos » où il avait
été placé par décret de Juan Carlos. Lieu sur lequel on déverse aujourd’hui des
cataractes d’une désinformation à laquelle fait désormais un sort l’immense et
irréfutable travail, durant sept ans, de l’historien Alberto Barcena prouvant, contrairement aux assertions
communistes :
- Qu’il n’y eut pas des milliers de morts durant les années du chantier mais que le nombre réel des victimes est de 18.
- Qu’aucun prisonnier ne fut contraint d’y travailler
- Que des logements pour leurs familles y furent construits
- Qu’ils y furent payés comme les autres ouvriers
Car,
cet ensemble monumental fut effectivement un lieu de paix et de prière pour
toutes les victimes des deux camps de la guerre civile.
La
République française n’a rien fait construire de tel pour les victimes des
guerres de Vendée et de Bretagne et des répressions de Lyon, du Vaucluse ou du
Pays basque. Et partout, de ses guillotines et pontons.
Quant
aux États communistes, il n’y en a jamais eu un seul pour commémorer ses
victimes…