mardi 10 juillet 2018

Ignominie Léninolâtre au « Mondial », abjection mémoricide à Madrid.


Bernard Antony communique:

« C’est fou, Lénine est partout en statues, y compris à l’entrée de l’arène de Loujniki. Et, ici, on peut même le voir en vrai…. » (La Croix- 09/07/2018).
Ce propos est en exergue d’un article de La Croix titré « Un public inattendu au mausolée de Lénine ».

Car la charogne  sans cesse resiliconée de « l’inventeur du totalitarisme », selon Stéphane Courtois, demeure à Moscou sous le Mausolée stalinien de la Place Rouge et c’est ainsi qu’on peut croire « le voir même en vrai » comme le déclare ce brave supporter belge, étonné aussi des innombrables statues pour sa glorification comme celle, immense, à l’entrée du grand stade Loujniki, devant laquelle auront défilé les masses des spectateurs des matchs.

- Lénine, pourtant monstrueux assassin et tortionnaire, inventeur de l’ordre de la Tcheka et du Goulag dont les experts soviétiques, durant la lune de miel d’Hitler et de Staline, formèrent les cadres de la Gestapo et des camps de la mort nazis.

- Lénine, démoniaque inventeur du système depuis un siècle, aux plus de cent millions de massacrés et aux milliards de victimes, Lénine, atroce modèle des Staline, Mao, Hô, Pol-Pot, et autres Mengistu et Ceausescu….

Indécence de la perpétuation de son culte ! Que dirait-on de semblables statues d’Hitler à l’entrée des stades d’Allemagne ?
Et pourtant, le racisme marxiste-léniniste contre les paysans, les bourgeois (et même les prolétaires méprisés et révoltés des usines de Petrograd ou d’Astrakhan) ne fut-il pas aussi exterminateur dans ses principes et pire en quantité que celui de l’abomination nazie ?

Cependant, à l’autre extrémité de l’Europe, on s’apprête à exhumer le général Franco de son tombeau en la basilique du « Valle de los Caïdos » où il avait été placé par décret de Juan Carlos. Lieu sur lequel on déverse aujourd’hui des cataractes d’une désinformation à laquelle fait désormais un sort l’immense et irréfutable travail, durant sept ans, de l’historien Alberto Barcena  prouvant, contrairement aux assertions communistes :
  • Qu’il n’y eut pas des milliers de morts durant les années du chantier mais que le nombre réel des victimes est de 18.
  • Qu’aucun prisonnier ne fut contraint d’y travailler
  • Que des logements pour leurs familles y furent construits
  • Qu’ils y furent payés comme les autres ouvriers

Car, cet ensemble monumental fut effectivement un lieu de paix et de prière pour toutes les victimes des deux camps de la guerre civile.

La République française n’a rien fait construire de tel pour les victimes des guerres de Vendée et de Bretagne et des répressions de Lyon, du Vaucluse ou du Pays basque. Et partout, de ses guillotines et pontons.
Quant aux États communistes, il n’y en a jamais eu un seul pour commémorer ses victimes…