lundi 11 juin 2018

Vient de paraître



Bernard Antony n’a pas simplement été en mai 68 à la faculté de  lettres et dans l’Université de Toulouse, et au-delà, un des  animateurs principaux de la résistance anti-gauchiste. Il a été  aussi, d’emblée et par la suite, un analyste des phénomènes  renforçant son observation, qui furent selon lui mus par deux  origines révolutionnaires distinctes :
- La première, celle des anarcho-libertaires et prosélytes de «  l’explosion des désirs » théorisée par Herbert Marcuse et Wilhem  Reich, et alors orchestrée par Daniel Cohn-Bendit.
- La seconde, celle des apparatchiks fanatiques et d’ailleurs  antagonistes des organisations trotskystes et maoïstes.
Selon lui, les deux mouvances ont participé également d’un  révolutionnarisme ultra-régressif.
La première, celle de la vieille utopie rousseauiste, exaltant  l’état de nature et le modèle du bon sauvage.
La seconde, étant celle d’une autre régression de l’humain dans les  esclavagismes des régimes totalitaires, et jusqu’à un très réel  cannibalisme tel que celui pratiqué en Chine par des gardes rouges  pendant cette révolution culturelle si admirée par nos maos de  Normale Sup.
En fait, quels que soient les progrès des sciences et des  techniques, le communisme et ses variantes gauchistes ne sont que  des pathologies de rétrogradation vers les formes primitives de la  vieillesse du monde.
Ainsi la révolution de Mai 68 a-t-elle été fondamentalement  régressive.


A commander au Centre Charlier 70, boulevard Saint Germain 75005 Paris
17 € franco de port