· France
Le parti de Marine Le Pen va
donc abandonner ce jour la dénomination héritée de son père et s’appeler
Rassemblement National.
Mais ce n’est jamais pourtant
que la reprise de l’intitulé adopté également en 1986 par Jean-Marie Le Pen qui
l’accola à Front National. Je me souviens d’avoir ainsi été candidat du FN-RN.
Pour ce qui est de l’étiquette
Front National, gageons qu’elle ne restera peut-être pas longtemps inusitée. Rappelons
en effet qu’outre son utilisation en maints pays, il y eut en France un premier
Front National lancé en France en 1941 par les communistes comme structure d’accueil
dans leur mouvement de résistance pour des compagnons de route qui pouvaient
être hésitants à rejoindre un parti stalinien qui, peu de temps auparavant, avait ardemment
approuvé le pacte d’alliance soviéto-nazi.
Quant à l’adoption de l’intitulé
Rassemblement National, c’est tout simplement reprendre celui que Jean-Marie Le
Pen avait accolé en 1986 à celui du Front National pour les élections
législatives dont le groupe des députés élus avaient pour dénomination Groupe Front National – Rassemblement National.
J’avoue être totalement
indifférent à ce remue-ménage de la marque car, sauf à se remarier une troisième
fois, Marine continuera à s’appeler Le Pen.
Ce qui m’intéresse beaucoup plus,
ce sont les éventuels changements d’idées et de positions du parti. Pour l’heure,
je ne perçois rien qui indiquerait une adoption des idées fondamentales de la
droite de conviction.
·
Du côté
de Marion
La saga des Le Pen, du fait des
nombreux divorces, offre le spectacle d’une grande complexité familiale sur
laquelle un anthropologue pourra sans doute faire quelque thèse. Marion, fille
de Yann Le Pen, a, semble-t-il, opté pour sa part de ne plus utiliser le nom
Maréchal – Le Pen, mais simplement celui de Maréchal.
C’est certes un élément de
différenciation d’avec sa tante, si elle prenait un chemin politique autre que
celui du désormais Rassemblement National.
Quand on m’interroge sur Marion
Maréchal, je dis ce que j’en pense : le plus grand bien, selon ce que j’ai
lu ou entendu d’elle, quand elle était député, et depuis.
·
Chez les
« sœurs latines » :
-
Italie :
Je me réjouis de ce qu’un
gouvernement Ligue – M5S soit enfin appelé aux commandes. Contrairement à ce
qui a pu être abondamment déversé par des commentateurs superficiels, il ne s’agit
nullement d’une alliance des extrémismes. Les gens du M5S ne sont pas des gauchistes
et ceux de la Ligue ne sont pas du tout des fascistes.
C’est, je pense, la Ligue qui
apporte à cette coalition le plus de cohérence doctrinale et surtout le plus d’expérience
de par son excellent gouvernement, depuis plusieurs années, de l’importante
Lombardie.
Notons aussi les bonnes
positions des élus de la Ligue et des ministres nommés sur le respect de la
vie. Enfin, sur la question de la « tsunamigration » dont il faut
inverser coûte que coûte le courant, on ne peut que souhaiter beaucoup de courage
au nouveau gouvernement.
-
Espagne :
Mariano Rajoy a donc été
renversé et remplacé par le socialiste Pedro Sanchez. Cette nouvelle ne m’accable
pas. Rajoy est certes, assure-t-on, un politicien honnête quoique issu d’un
parti miné par la corruption.
Surtout, il ne s’est imposé ni
par sa finesse politique, notamment dans la question de la Catalogne, ni par
une autre attitude que de la soumission vis-à-vis de l’eurocratie bruxelloise.
- · Fête de Radio-Courtoisie
Oui, je serai le 10 juin, après
la messe, toute la journée à la fête de Radio-Courtoisie pour rencontrer les
auditeurs et signer mes livres.