vendredi 1 juin 2018

À travers l’actualité



·         France 

Le parti de Marine Le Pen va donc abandonner ce jour la dénomination héritée de son père et s’appeler Rassemblement National.

Mais ce n’est jamais pourtant que la reprise de l’intitulé adopté également en 1986 par Jean-Marie Le Pen qui l’accola à Front National. Je me souviens d’avoir ainsi été candidat du FN-RN.

Pour ce qui est de l’étiquette Front National, gageons qu’elle ne restera peut-être pas longtemps inusitée. Rappelons en effet qu’outre son utilisation en maints pays, il y eut en France un premier Front National lancé en France en 1941 par les communistes comme structure d’accueil dans leur mouvement de résistance pour des compagnons de route qui pouvaient être hésitants à rejoindre un parti stalinien qui, peu de temps auparavant, avait ardemment approuvé le pacte d’alliance soviéto-nazi. 

Quant à l’adoption de l’intitulé Rassemblement National, c’est tout simplement reprendre celui que Jean-Marie Le Pen avait accolé en 1986 à celui du Front National pour les élections législatives dont le groupe des députés élus avaient pour dénomination Groupe Front National – Rassemblement National.
 
J’avoue être totalement indifférent à ce remue-ménage de la marque car, sauf à se remarier une troisième fois, Marine continuera à s’appeler Le Pen.

Ce qui m’intéresse beaucoup plus, ce sont les éventuels changements d’idées et de positions du parti. Pour l’heure, je ne perçois rien qui indiquerait une adoption des idées fondamentales de la droite de conviction.

·       Du côté de Marion

La saga des Le Pen, du fait des nombreux divorces, offre le spectacle d’une grande complexité familiale sur laquelle un anthropologue pourra sans doute faire quelque thèse. Marion, fille de Yann Le Pen, a, semble-t-il, opté pour sa part de ne plus utiliser le nom Maréchal – Le Pen, mais simplement celui de Maréchal. 

C’est certes un élément de différenciation d’avec sa tante, si elle prenait un chemin politique autre que celui du désormais Rassemblement National.

Quand on m’interroge sur Marion Maréchal, je dis ce que j’en pense : le plus grand bien, selon ce que j’ai lu ou entendu d’elle, quand elle était député, et depuis.

·       Chez les « sœurs latines » :

-        Italie : 

Je me réjouis de ce qu’un gouvernement Ligue – M5S soit enfin appelé aux commandes. Contrairement à ce qui a pu être abondamment déversé par des commentateurs superficiels, il ne s’agit nullement d’une alliance des extrémismes. Les gens du M5S ne sont pas des gauchistes et ceux de la Ligue ne sont pas du tout des fascistes.

C’est, je pense, la Ligue qui apporte à cette coalition le plus de cohérence doctrinale et surtout le plus d’expérience de par son excellent gouvernement, depuis plusieurs années, de l’importante Lombardie.

Notons aussi les bonnes positions des élus de la Ligue et des ministres nommés sur le respect de la vie. Enfin, sur la question de la « tsunamigration » dont il faut inverser coûte que coûte le courant, on ne peut que souhaiter beaucoup de courage au nouveau gouvernement.

-        Espagne :

Mariano Rajoy a donc été renversé et remplacé par le socialiste Pedro Sanchez. Cette nouvelle ne m’accable pas. Rajoy est certes, assure-t-on, un politicien honnête quoique issu d’un parti miné par la corruption. 

Surtout, il ne s’est imposé ni par sa finesse politique, notamment dans la question de la Catalogne, ni par une autre attitude que de la soumission vis-à-vis de l’eurocratie bruxelloise.


  • ·       Fête de Radio-Courtoisie

Oui, je serai le 10 juin, après la messe, toute la journée à la fête de Radio-Courtoisie pour rencontrer les auditeurs et signer mes livres.