Ces malheureux,
assassinés un peu partout par les fanatiques islamo-jihâdistes ; ces
enfants violés, torturés par des monstres de déchéance humaine et de
perversité : une inversion totale de sensibilité, de compassion pour elles,
les victimes, et non pour leurs tortionnaires, a fait qu’aucun châtiment n’est
désormais infligé, proportionné à l’horreur des crimes.
La peine de mort ayant
été abolie et théoriquement remplacée par la peine de prison à perpétuité, il
s’avère que celle-ci n’a quasiment plus été infligée.
Et désormais, tout le
lobby idéologique de la militance compassionnelle pour les criminels et les
sadiques s’affaire à obtenir qu’ils ne puissent être frappés ni du châtiment de
la peine de prison à perpétuité, substitué à celui de la peine de mort, ni de
celui de longues années de détention.
Alors, de plus en plus
souvent, les criminels sortent, et de plus en plus tôt, nullement repentis mais
décidés à recommencer leurs crimes.
Devant cet état de fait,
c’est bien la société, c’est l’État, c’est la justice laxiste qui sont
clairement coupables.
Alors, quelle
solution ?
Quel juste châtiment
proportionné à l’horreur des crimes et garantissant l’impossibilité d’atroces
récidives ?
La déportation à vie
dans des îles lointaines comme les Kerguelen ? Nous avions il y a
longtemps émis cette proposition sur Radio-Courtoisie, peut-être pas le
premier, et nous avons vu que, sans le savoir, l’estimable Nicolas
Dupont-Aignan avait lui aussi préconisé cette solution.
À la réflexion, je ne
suis pas entièrement sûr qu’elle soit concrètement bien facilement applicable. Aussi,
comme l’a jadis très chrétiennement défendu le Père Bruckberger,
« l’aumônier de la résistance », la peine de mort me paraît-elle en
définitive le châtiment le plus proportionné aux pires crimes.
Possiblement source de
rédemption du criminel et en réalité peine moins dure qu’un enfermement à vie.
Et tout de même infiniment plus facile à infliger que le meurtre par avortement
d’un enfant à naître !