Mes occupations m’amenant
à me déplacer beaucoup en voiture, je suis donc, au-delà de mes écoutes sur le
café du matin, grand consommateur de radio, prenant de préférence les émissions
de musique classique.
Mais, par nécessité
militante, je ne m’en tiens pas à cela. Car il n’est guère de jour où l’on ne
puisse trouver matière à réplique devant quelque flagrant morceau de
désinformation. Avec ce que je lis dans la presse et ce que je regarde et entends
à la télévision, j’ai presque chaque jour de quoi cueillir un beau bouquet de
mensonges et d’inepties.
Je vais désormais m’efforcer
sur ce blog, sous le titre ci-dessus, d’en faire régulièrement (une fois par
semaine ?) matière à réplique.
Intitulé frauduleux.
Ce matin, on nous annonce
un procès pour « délit de solidarité » (sic !). Pareil délit n’existe
évidemment pas dans notre législation. Mais c’est ainsi que nos journaleux se
permettent de qualifier, selon leur idéologie et non selon le motif légal du délit,
une poursuite pour complicité dans une installation illégale sur notre
territoire de migrants étrangers sans papiers.
Il s’agit donc pour le
moins d’un mensonge factuel.
« Des bagnes pour enfants… »
Dans la même matinée de France-Info,
le psychanalyste lacanien Gérard Miller s’exprime ce matin sur le documentaire,
qui va être diffusé ce soir et dont il est un des deux réalisateurs, consacré à
la célèbre pédiatre et psychanalyste Françoise Dolto, morte il y a trente ans.
Soit. Mais pourquoi donc
faut-il qu’il mente en assénant que jusqu’à son époque, il y avait en France des
« bagnes pour enfants » ? Il y eut certes par le passé des lieux
de punition, des « maisons de correction », et autres tristes institutions.
Mais il n’y avait pas ce
que Miller appelle « des bagnes pour enfants ». Ni en Guyane, ni en
Nouvelle-Calédonie. En revanche, des enfants dans des camps de travail, voire d’extermination,
il y en eut en effet : dans les camps nazis, dans les camps du goulag
soviétique et des autres régimes communistes, et dans les camps du Laogaï
chinois, sous le « paradis maoiste ».
Mais le camarade « psy »
Gérard Miller s’est sans doute parfaitement bien auto-psychanalysé pour arriver
à ne jamais émettre quelque repentance de son collaborationnisme idéologique du
temps jadis avec le régime le plus exterminateur de l’histoire.
Parfaite réussite donc d’un
enfouissement dans quelque inconscient mémoriel…