lundi 7 mai 2018

Quels châtiments pour les monstres ?



Je n’ai appris qu’à mon retour du Liban, en lisant l'excellent Minute, l’abomination du viol et du meurtre à Wambrechies de la petite Angélique par un monstre déjà condamné jadis pour viol d’une fillette de neuf ans à une peine (légère) de neuf ans de prison et relaxé après seulement six ans. 

Minute titre sur les solutions à appliquer à de pareils salopards : « peine de mort ? incarcération à vie ? castration chimique ? ».

J’ai entendu aussi, hier, que Nicolas Dupont-Aignan préconisait la détention à vie aux îles Kerguelen pour les terroristes islamistes. Je m’en réjouis. Et pas du tout en raison d’une dérisoire vanité qui serait mienne pour le fait d’avoir jadis émis antérieurement cette idée, avec Jean-Claude Martinez, sur Radio-Courtoisie.

 Mais je crois surtout, comme le père Bruckberger, « l’aumônier de la résistance », qui en a superbement développé les raisons catholiques, que la peine de mort est le châtiment le plus approprié – et le plus possiblement rédempteur – pour les auteurs des pires atrocités. Oserai-je dire que c’est le plus humain ?

Je crois que c’est en tous cas le moins inhumain possible. Moins cruel sans doute que le maintien en détention et à l’isolement réellement à perpétuité. Or, qui ne voit que désormais il n’y a plus en France d’applications de peines « à perpétuité » ? Car la pensée moralistement correcte dominante martèle sans cesse qu’on ne saurait maintenir indéfiniment et même trop longuement en prison un être humain. 

Et c’est ainsi que par une fausse charité, sont régulièrement relâchés de futurs récidivistes des crimes qui devraient être les plus impardonnables en ce monde.

Alors, il faut en effet que le droit et la justice choisissent : ou la peine de mort, ou la peine d’une vie d’enfermement. Il faut, pour ne pas accepter ce dilemme, ne pas comprendre le châtiment que méritent ceux qui, selon l’expression de Pie XII, "par l’abomination de leurs crimes, se dépossèdent de leur humanité".