Je n’ai appris qu’à mon
retour du Liban, en lisant l'excellent Minute, l’abomination du viol et du meurtre à
Wambrechies de la petite Angélique par un monstre déjà condamné jadis pour viol
d’une fillette de neuf ans à une peine (légère) de neuf ans de prison et relaxé
après seulement six ans.
Minute titre sur les
solutions à appliquer à de pareils salopards : « peine de mort ?
incarcération à vie ? castration chimique ? ».
J’ai entendu aussi,
hier, que Nicolas Dupont-Aignan préconisait la détention à vie aux îles Kerguelen
pour les terroristes islamistes. Je m’en réjouis. Et pas du tout en raison d’une
dérisoire vanité qui serait mienne pour le fait d’avoir jadis émis antérieurement cette
idée, avec Jean-Claude Martinez, sur Radio-Courtoisie.
Mais je crois surtout, comme le père
Bruckberger, « l’aumônier de la résistance », qui en a superbement
développé les raisons catholiques, que la peine de mort est le châtiment le plus
approprié – et le plus possiblement rédempteur – pour les auteurs des pires
atrocités. Oserai-je dire que c’est le plus humain ?
Je crois que c’est en
tous cas le moins inhumain possible. Moins cruel sans doute que le maintien en
détention et à l’isolement réellement à perpétuité. Or, qui ne voit que
désormais il n’y a plus en France d’applications de peines « à perpétuité » ?
Car la pensée moralistement correcte dominante martèle sans cesse qu’on ne
saurait maintenir indéfiniment et même trop longuement en prison un être
humain.
Et c’est ainsi que par
une fausse charité, sont régulièrement relâchés de futurs récidivistes des crimes
qui devraient être les plus impardonnables en ce monde.
Alors, il faut en effet
que le droit et la justice choisissent : ou la peine de mort, ou la peine
d’une vie d’enfermement. Il faut, pour ne pas accepter ce dilemme, ne pas
comprendre le châtiment que méritent ceux qui, selon l’expression de Pie XII, "par
l’abomination de leurs crimes, se dépossèdent de leur humanité".