· Première comparaison
Aujourd’hui, l’impunité
est à peu près totale pour les zadistes violents, faux écolos mais vrais
pollueurs se prenant mimétiquement pour des Indiens du Chiappas, zadistes qui n’ont
même plus le prétexte d’un projet d’aéroport, désormais enterré, pour se livrer
à une nouvelle et en même temps désuète expérimentation bakouniniste
anarcho-libertaire.
On imagine sans mal ce
que vaudrait à des protestataires de droite une violence semblable à la leur. Souvenons-nous
en effet de la manière dont le premier ministre Manuel Valls a naguère traité
des milliers de participants un peu en colère mais pacifiques et totalement désarmés
de la Manif pour tous : matraques, gaz lacrymogène et milliers de mises en
garde à vue, en fait à des seules fins de fichage citoyen…
· Deuxième comparaison
Pour avoir sans aucune
violence simplement déployé une banderole de protestation sur le chantier d’une
mosquée à Poitiers, des jeunes gens ont été condamnés à des peines d’une
indécente lourdeur, eu égard aux faits.
Car dans ce que nous
avons lu de leurs allégations, pas la moindre connotation raciste, simplement le
refus de la progression en France de la théocratie totalitaire islamique. Leur crime ?
Une banderole !
En revanche, pour des
actes graves d’agressions caractérisées de profanations et de dégradations dans
des lieux de culte chrétien, les activistes laidement exhibitionnistes du
groupe « femen » ont été systématiquement acquittées, à l’exception,
une seule fois, d’une dérisoire condamnation de pur principe.
Voilà ce qui aurait pu
être dit ce dernier dimanche à Emmanuel Macron s’il n’avait choisi pour un
débat à vocation explicative deux journalistes d’extrême-gauche.
Et Macron ne s’est donc
pas entendu dire que lorsqu’il invoque, comme si souvent, les principes dits
républicains de citoyenneté et d’égalité devant la loi, à la boursouflure de
son discours correspond l’atrophie de la réalité.
PS : j’aurai l’occasion
de développer cela mercredi prochain dans notre émission de la réplique sur
Radio-Courtoisie.