On
apprend ce jour les violences qui, une fois de plus, affectent à Toulouse les
quartier du Mirail dont une grande partie de la population est « de mœurs
islamiques », pour reprendre l’expression de Jean-Jacques Bourdin (voir
mon blog d’hier).
Les
prétextes de ces affrontements de jeunes avec la police, chargée d’empêcher la
multiplication des incendies de voitures et autres délits graves, seraient la nouvelle
du suicide en prison de l’un des leurs et le contrôle d’identité d’une personne
entièrement dissimulée sous l’habit islamique le plus dissimulant appelé niqab.
On
ne saisit pas comment ces faits peuvent bien légitimer en représailles des
exactions contre les biens des bons habitants du quartier et autres multiples
dégradations.
On
est là dans une zone d’habitat qui prend peu à peu des allures « ceinture
verte » de Toulouse, mais c’est de « vert islamique » dont il
s’agit.
Là,
toute une fraction de la jeunesse a exalté les exploits criminels de Mohamed
Merah et du massacreur de Carcassonne et de Trèbes.
Je connais bien toute cette proche banlieue périphérique
de Toulouse. Ayant siégé pendant 18 ans au Conseil Régional de Midi-Pyrénées
j’ai su les importants crédits qu’on leur affectait sous la mention de
« politique de la ville », hélas à fonds perdus.
Et
voilà que Jean-Louis Borloo, avec l’aval d’Emmanuel Macron a encore concocté
un nouveau plan de financement de
pareilles vaines dépenses .
Quand
donc les politiques, les économistes, les idéologues et les pédagogues, les
sociologues et les psychologues s’aviseront-ils de se demander pourquoi les
quartiers peuplés d’une population d’origine immigrée issue des pays de
l’Extrême-Orient, et notamment
d’Indochine, ne connaissent pas les mêmes difficultés ?
Et
pourquoi on peut sans risque s’y promener ou diner au restaurant, par exemple
dans le XIIIème arrondissement à Paris ?
Comme
si la vie de bien des Cambodgiens ou Vietnamiens n’avaient pas été au départ
marquée par de terribles tragédies et par la misère !
Alors,
pourquoi l’émeute ici, pourquoi le calme là ? Poser ces questions
induirait des réponses qui pourraient peut-être susciter des débuts de
solution.
Non,
il ne s’agit pas essentiellement selon
nous d’un déterminisme racial ! Et d’ailleurs, la délinquance dans
les communautés des réfugiés des chrétientés d’Orient n’est-elle pas
extrêmement rare ?
Et
si la réponse tenait en partie au fait que la culture et les mœurs des
communautés chrétiennes, confucéennes ou bouddhistes ne sont pas tout à fait
les mêmes que celles des peuples modelés par l’arabo-islamisme ?