Tenons-nous en à aujourd’hui,
jeudi 19 avril. Dès leurs premiers bulletins d’information, sur France-Info ou France-Inter,
les faux informateurs mais vrais propagandistes font leur travail sur ces « radios
publiques gauchos », financées par nos impôts, relais de la CGT ou de SUD. Elles ont pour mission l’annonce sans
cesse répétée des grèves et manifestations de l’en-cours des mobilisations « syndicales »
avec toutes précisions d’heures et de lieux de rassemblement. Sans cesse aussi
les diffusions des appels et déclarations de vaniteuses donzelles et
chefaillons comminatoires du pseudo syndicalisme étudiant en mal de frissons
des grandes épopées révolutionnaires.
On sait bien qu’ils ne
représentent que de petites minorités. Mais pour les présentateurs médiatiques,
ils deviennent « les étudiants »,
selon la grosse ficelle, vieille mais jamais usée, de la généralisation et de l’amalgame.
Or ils ne sont que « des étudiants ». La substitution systématique de
l’article « les » à l’article « des » n’est ainsi pas du
tout anodine : une seule lettre que l’on change et la réalité est ainsi
déformée…
Même procédé avec « les »
cheminots ou « les » enseignants…
Et à propos d’enseignants,
sur France-Inter, vers 13 h, on donnait abondamment la parole à un des sentencieux
pédagogues ayant ce jour signé dans l’Humanité un appel à la convergence des
luttes. Oui, dans l’Humanité, ce torchon tchékiste d’abord
lénino-collaborationniste puis organe de la convergence hitléro-stalinienne du
pacte germano-soviétique de 1939 ; dans l’Humanité, ce canard atroce où
furent systématiquement louangés les plus grands massacreurs d’un siècle de
crimes communistes.
« L’Huma » :
un journal « collabo », de menteurs, de criminels, d’une continuité
historique séculaire de diffamateurs de tous les combattants de la liberté sous
tous les jougs des empires rouges.
On me demande
quelquefois, si, rappelant cela, je ne crains pas des procès. Si des procès m’étaient
intentés, je m’en réjouirais. Mais hélas, les cocos ne sont pas à ce point des
idiots !
En revanche, ceux que
Lénine appelait « les idiots utiles », c’est-à-dire « les
compagnons de route » des révolutionnaires, n’ont jamais fait défaut aux
bolcheviques de tous poils, lénino-trotskystes ou lénino-staliniens,
lénino-maoïstes ou lénino-castristes.
Monsieur Macron n’est
évidemment pas dénué d’intelligence. Mais il correspond pourtant parfaitement à
la définition que donnait Georges Bernanos de l’intellectuel moderne : « le
plus grand imbécile que la terre ait porté ». Et il faut en effet n’être
point exempt d’imbécilité stratégique pour prendre un Edwy Plenel comme
interlocuteur d’un débat télévisé sans jamais rappeler qui est ce personnage !
Mais la vérité, c’est
que prenant souvent l’opinion d’un Daniel Cohn-Bendit et ayant une Marlène
Schiappa pour secrétaire d’État, Emmanuel Macron, quoi qu’il en soit de
quelques aspects acceptables de ses réformes sociales, continue dans la voie d’une
nihiliste révolution sociétale fondamentalement nihiliste.