Ce samedi de la mort
héroïque du Lieutenant-Colonel Arnaud Beltram, j’ai écouté plusieurs bulletins
d’information à la radio et regardé aussi maintes fois les chaînes « d’information en
continu ».
À la longue, j’étais
indigné d’entendre sans cesse évoquer par les responsables politiques un
sacrifice « pour la République », « pour la démocratie ». Enfin,
ont été retransmises les sobres et
fortes paroles du commandant de l’école militaire inter-armes de Saint-Cyr Coëtquidan,
camarade de promotion d’Arnaud Beltrame.
Il a rappelé qu’Arnaud était
« mort pour la France » dans l’accomplissement de son idéal de
soldat. La République et la démocratie sont des systèmes politiques que l’on
peut certes aimer défendre, hélas trop souvent aujourd’hui idéologisés,
récupérés, confisqués.
La France n’est pas un
système, elle ne se ramène pas à une constitution. Elle est la multiséculaire
réalité charnelle pour laquelle ont été consentis tant de sacrifices et vers
laquelle doit aller la piété filiale de tous. Elle est fréquemment humiliée,
blessée, défigurée, diminuée, mais d’âge en âge, elle est réanimée par les sacrifices
de héros comme Arnaud Beltrame.
http://www.lagrif.fr/s-informer/nos-communiques/89-lieutenant-colonel-arnaud-beltrame-mort-pour-la-france