Les dirigeants et
conseillers de l’AGRIF considèrent comme globalement positif le fait que cent
personnes de plus ou moins grande notoriété, relevant de la dénomination
d’intellectuels, aient signé ce texte.
Il exprime avec raison
une angoisse très fondée sur le développement dans notre pays de quartiers sous
domination des groupes dits « islamistes », créant ainsi comme un
« apartheid » de fait entre des quartiers conquis et le reste du
pays.
Ils sont heureux aussi
d’observer que soit notamment dénoncé le « Parti des Indigènes de la
République ». En effet, l’AGRIF a été jusqu’ici, depuis l’année 2007, la
seule association non seulement à analyser l’idéologie islamo-gauchiste de
cette organisation présidée par madame Houria Bouteldja mais à la poursuivre
devant les tribunaux pour ses textes explicitement de racisme
« anti-blanc » et plus largement de racisme anti-français.
L’AGRIF a notamment poursuivi
ces dernières années les textes du livre « Nique la France » écrits
par le « sociologue » Saïd Bouamama, conseiller de madame Bouteldja,
et ceux, sous le même intitulé, du rappeur Saïdou. Dans la continuité des
procédures qu’elle a menées avec ténacité pour que soient condamnées les
injures racistes de cet « artiste » du PIR, l’AGRIF a obtenu en
dernier lieu un arrêt favorable de la Cour de cassation (28 février 2017) puis
enfin un arrêt de la Cour d’appel de Lyon (le 12 janvier 2018).
Étonnamment, cela n’a
guère été médiatiquement répertorié même par les journalistes signataires de
cet appel, peut-être trop peu attentifs.
Le texte insiste avec
raison sur l’impératif de ne pas amalgamer tous les musulmans avec les
islamistes. En revanche, il reflète un regrettable déni de réalité sur le fait
irréfutable que l’islamisme, qui n’est pas comme il est écrit dans le
texte « un nouveau
totalitarisme », s’enracine dans l’islam. Non, ce totalitarisme n’est
pas nouveau. Il s’enracine dans les textes « sacralisés » du Coran et
des Hadîths, comme l’a regretté très remarquablement le maréchal Sissi lui-même,
devant le recteur de l’université d’Al-Azar. C’est ainsi que l’islam, avant d’être
un ensemble civilisationnel et géopolitique, a été d’abord un système de
théocratie totalitaire, toujours continué sur le modèle de la vie et du
gouvernement à Médine de son fondateur, Muhammad.
Le socle de ce système
s’appelle la charia, c’est la loi fondamentale de l’islam, dont très peu de
pays musulmans se sont émancipés, et en général, hélas, pour peu de temps. La
charia stipule tout de la vie sociale mais aussi individuelle, jusqu’à ses
aspects les plus intimes.
Ce que veulent tous les
islamistes en France, c’est que la charia régisse toute la communauté musulmane
(l’oumma), comme c’est déjà le cas au Royaume-Uni et au Canada.
Dénoncer le séparatisme
islamiste, c’est bien, mais les cent intellectuels, dont certains connaissent
l’idéologie islamique, auraient dû exiger du préposé à la rédaction du texte cette
mention de l’importance de la charia, véritable fondement de leur séparatisme.
Signataires :
Bernard
Antony, président de l’AGRIF.
Mohamed Christophe Bilek, fondateur de Notre-Dame de Kabylie.
Laurent Bonnet, directeur de
Chrétienté-Solidarité-Persécutions.
Louis Chagnon, professeur d’histoire.
Thierry Gourlot, conseiller régional lorrain du « Grand
Est », conseiller municipal de Metz.
Richard Haddad, Docteur en Histoire, DEA de Sciences
Politiques, licencié de Langue et civilisation arabe de l'Université
Paris-Sorbonne, éditeur.
Pierre Henri, analyste politique.
Jacques Larmande, médecin ophtalmologiste.
Cécile Montmirail, vice-présidente de l’AGRIF, journaliste.
Said Oujibou, UNACF, co-fondateur l'IEPM.
Christian Mira, universitaire (Notre-Dame de Kabylie).
Christian Mira, universitaire (Notre-Dame de Kabylie).
Didier Rochard, acteur culturel.
Jeanne Smits, vice-présidente de l’AGRIF, journaliste.
Guillaume de Thieulloy, journaliste, délégué général de
l’AGRIF.
Alain Toulza , président de l’association France-Sénégal, officier
de l’ordre national du Lion (Sénégal), chevalier de l’Ordre du Mérite National
(France).