Comme on peut le lire
plus haut sur ce blog, nous avions accueilli plutôt favorablement « l’appel
des cent » sur ce qu’ils appelaient « le séparatisme islamiste »
mais non sans en regretter l’insuffisance. Car l’islam, dans une multitude de
pays, est très exactement conforme à ce que l’on désigne par islamisme.
Et ce qui est vrai, avec
des degrés divers d’adhésion ou de fanatisme, dans quarante pays, est vrai de
même dans l’islam en France où ceux que l’on désigne comme les « radicalisés »
ne sont que la partie émergée de l’iceberg islamique ou plutôt ne sont qu’une
frange de la part grandissante de population qui leur est acquise.
Ainsi, de même que les
atrocités de Mohamed Merah en ont fait un héros pour des dizaines de milliers
de musulmans, jeunes ou moins jeunes, le tueur de Carcassonne a été célébré
comme un héros dans les « quartiers » de cette ville mais aussi bien
au-delà.
C’est dire d’abord que
ce n’est pas la question de l’islamisme qui se pose aujourd’hui mais bel et
bien celle de l’islam tel qu’il est en France, celle de l’islam réel.
Se pose donc ensuite
celle de la politique à mener face à une portion de population vivant en France
mais en situation psychologique de guerre civile contre les « roumis ».
La troisième question
nécessaire est celle de la responsabilité de ceux qui ont largement contribué à
créer cette situation. Elle se pose quand on considère l’attitude scandaleuse
hier du CRIF à l’égard de Marine Le Pen. En l’occurrence nous approuvons tout à
fait qu’elle ait tenu à être dans la « marche blanche » à la mémoire
de Mireille Knoll odieusement victime d’un assassinat à motivation antisémite. Ceux
qui l’en ont expulsée ne se sont pas grandis dans leur attitude de violence
discriminatoire.
Hélas, les responsables
du CRIF, nullement représentatifs de l’immense majorité des Français juifs, ne semblent
pas remettre en cause le rôle de ces idéologues immigrationnistes « intellectuels »
d’extrême-gauche (et fort peu religieux !), qui ont détestablement œuvré,
à des fins de subversion révolutionnaire, à importer massivement l’islam en France.
À grands cris de « touche
pas à mon pote ! »
Ceci, dans la continuité
de ces militants d’origine juive mais athées, marxistes-léninistes, des écuries
trotskystes ou maoïstes, qui animèrent la révolution de mai 68, et qui étaient
fanatiquement en faveur des organisations extrémistes et terroristes
palestiniennes.
Fort heureusement, 90 %
des Français juifs, religieusement ou culturellement, se reconnaissent bien
plus dans l’avocat de la famille Knoll, notre ami Gilles-William Goldnadel, qui
est aussi un remarquable éditorialiste et écrivain, ou encore dans l’ardent
patriote Eric Zemmour que nous aimons aussi beaucoup, bien qu’il soit un peu trop
étatiste à notre gré.
Alors, comme je l’ai
souvent dit à notre cher Stéphane, fidèle ami juif de Sarcelles, oui, il serait
temps que les très nombreux Français juifs et de droite fassent un bon coup d’État
anti-gauchiste pour renverser la direction actuelle du CRIF.
Pour conclure ces
quelques réflexions du jour, je crois donc que si le « pays réel »
des Français juifs devrait en finir avec le pervers « pays légal » du
CRIF, le « pays légal » de l’islam en France, celui des mosquées du
gentil docteur Boubakeur, ne représente pas plus que le CRIF.
Mais hélas, on ne voit
guère venir un bon changement dans le pays réel musulman. Aussi, la très
courageuse Jeannette Bougrab, conseiller d’État, a-t-elle raison dans un
entretien dans le Figaro de constater : « On nous casse les oreilles avec l’islam de France et on fait venir des
imams d’Algérie ! ».
Aujourd’hui du moins, en
cette semaine sainte, tous les militants de l’AGRIF auront eu une grande
satisfaction que rapporte notre communiqué. La profanation anti-chrétienne du
cimetière de Castres dans lequel reposent des amis très chers n’aura pas été
laissée sans réponse.
À vous tous, chers
lecteurs et amis, bonne et sainte célébration pascale !