Macron après Hollande.
Voici qu’un quatrième
plan gouvernemental de « déradicalisation » est annoncé.
Il est évidemment une
tentative de réponse au fait que selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur
19745 individus – admirons la précision – seraient fichés comme étant des « islamistes
radicaux ». C’est-à-dire des terroristes ou complices de terroristes en
puissance. Ce qui est évidemment énorme.
Mais on sait bien que ce
sont par dizaines voire par centaines de milliers que se comptent les musulmans
admirateurs des jihâdistes. Ainsi, le prénom Ben Laden, l’auteur des attentats
du 11 septembre 2001 à New York a-t-il, après cette date, été le plus donné
dans la population islamique de l’agglomération toulousaine et de même semble-t-il
dans la plupart des quartiers de même nature.
Face à cela, le long et
affligeant déni de réalité sur les phénomènes de l’islam tend heureusement à s’estomper. Néanmoins, on peut
encore lire dans la presse de ce jour le titre que voici : « À l’école, les conflits liés à la religion s’étendraient ».
Manière d’amalgamer, prudemment, toutes les religions dans le concept
unique de religion et de mettre dans un même sac, comme on ne cesse de le lire
ou de l’entendre, les intégrismes islamiques, juifs ou chrétiens.
Comme s’ils étaient porteurs
d’une même dangerosité terroriste !
Et comme si, pour ce qu’il
en est de la radicalité, celle du christianisme ne résidait pas dans le modèle
du Christ ou de saints aussi radicaux que François d’Assise, dans toutes les
formes de la charité, de la paix, de la pauvreté, de l’humilité, de la douceur
et de la paix.
La plupart des musulmans
n’aspirent certes naturellement qu’à la paix et à la justice. Mais nonobstant
cela, la vérité est que leur modèle de vie est celui que conditionne totalement
l’exemplarité mimétique de leur prophète Mahomet, créateur d’une désormais
millénaire théocratie totalitaire qui ne se réduit pas au concept, d’origine
chrétienne, de religion. Ce qu’affirmaient naguère notamment les très écoutés
docteurs islamiques, Hani et Tariq Ramadan.
La vérité, c’est que la
seule déradicalisation possible des masses musulmanes fondamentalistes ne peut
passer que par... Lire la suite :
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