lundi 9 octobre 2017

Catalogne dans l’Espagne : heureux premier échec à « l’indépendantisme d’intimidation ».





Chretienté-Solidarité communique :


Après le ferme discours le 3 octobre dernier du roi Félipe VI d’évidence plus énergique que son père, le pays réel espagnol, y compris dans sa composante catalane, s’est puissamment ressaisi ce dimanche 8. 

Par centaines de milliers à Barcelone, par millions dans toute l’Espagne, les Espagnols ont clamé leur refus de la menace d’un indépendantisme de plus en plus noyauté par les ultra-gauchistes et islamo-gauchistes du parti de la CUP (Candidatura d’Unitat Popular) et autres groupuscules révolutionnaires marxistes-léninistes.

La CUP et les groupes de sa nébuleuse ont en effet orienté, par leurs procédés de discrimination et de menaces aux limites de la terreur, le régionalisme catalan vers un autonomisme virulent puis vers un indépendantisme d’intimidation contre la grande majorité des habitants de la Catalogne. Ceux-ci ont clamé hier leur conscience d’appartenance sans contradiction à la Catalogne et à l’Espagne, et plus précisément à la Catalogne dans l’Espagne.

Jusqu’en 1860, on ne parlait pas d’Espagne mais « des Espagnes », chaque Espagne voulant fermement conserver ses « fueros », c’est-à-dire les chartes des privilèges et libertés, et du rôle des assemblées locales.

Après la période du régime franquiste, les libertés et pouvoirs régionaux ont été largement mis en place partout et plus qu’ailleurs au Pays Basque et en Catalogne.

Ce n’est donc pas un étatisme jacobin qui menace aujourd’hui l’Espagne mais un éclatement indépendantiste révolutionnaire favorisant d’ailleurs une islamisation galopante. 
Bernard Antony