Chretienté-Solidarité
communique :

Par centaines de
milliers à Barcelone, par millions dans toute l’Espagne, les Espagnols ont
clamé leur refus de la menace d’un indépendantisme de plus en plus noyauté par
les ultra-gauchistes et islamo-gauchistes du parti de la CUP (Candidatura d’Unitat
Popular) et autres groupuscules révolutionnaires marxistes-léninistes.
La CUP et les groupes de
sa nébuleuse ont en effet orienté, par leurs procédés de discrimination et de
menaces aux limites de la terreur, le régionalisme catalan vers un autonomisme
virulent puis vers un indépendantisme d’intimidation contre la grande majorité
des habitants de la Catalogne. Ceux-ci ont clamé hier leur conscience d’appartenance
sans contradiction à la Catalogne et à l’Espagne, et plus précisément à la
Catalogne dans l’Espagne.
Jusqu’en 1860, on ne
parlait pas d’Espagne mais « des Espagnes », chaque Espagne voulant
fermement conserver ses « fueros », c’est-à-dire les chartes des
privilèges et libertés, et du rôle des assemblées locales.
Après la période du régime
franquiste, les libertés et pouvoirs régionaux ont été largement mis en place
partout et plus qu’ailleurs au Pays Basque et en Catalogne.
Ce n’est donc pas un
étatisme jacobin qui menace aujourd’hui l’Espagne mais un éclatement
indépendantiste révolutionnaire favorisant d’ailleurs une islamisation
galopante.
Bernard Antony