Comme pendant longtemps et jusqu’à
aujourd’hui, si nous n’avions pas l’amour des nôtres et celui de la vérité
chevillé au corps et en notre âme, il y aurait de quoi désespérer devant l’aveuglement
de tant de nos concitoyens, laïques ou religieux, responsables politiques ou
culturels, par ignorance crasse, bêtise ou pré-soumission face à l’islam.
Dieu, qu’il nous faut être
patient quand on entend encore provenant des plus hauts niveaux de l’Église et
de l’État la sornette, la baliverne, le mensonge chimiquement pur, au mépris de
tant de ses textes sacrés partout et toujours enseignés, de l’islam religion de
paix, de bonté, de tolérance.
On peut certes rencontrer des
musulmans affables et tolérants.
Grâce à leur culture coranique et
à leur méditation des hadiths ? Évidemment non ! Mais plutôt, malgré
la multitude de versets du Coran et des innombrables Hadiths sans cesse
martelés dans toutes les
mosquées et madrasas, chiites ou sunnites par des imams ou des oulemas,
enseignant bien plus que du mépris pour les Juifs et les chrétiens.
Avec son livre « Daech – l’Islam »,
sous-titré « l’analyse d’un ex-musulman », le marocain Frère Rachid
vient de rendre un signalé service à ceux qui ne se contentent pas des discours
de complaisance sur l’islam. Ce qu’il apporte, ce n’est pas une nouvelle étude
scientifique sur l’histoire et l’idéologie de l’islam. Il y a sur cela beaucoup
d’excellents livres et nous avons pour notre part essayé de fournir des
ouvrages pour une bonne culture sur le phénomène.
Ce que Rachid restitue
admirablement, c’est tout simplement l’imprégnation de haine des Juifs et des
chrétiens que subit sans cesse, quotidiennement, ainsi qu’il en a été pour lui,
le jeune musulman, et ainsi tout au long de sa vie. Nos contemporains non
musulmans ne mesurent pas ce que signifie exactement la récitation, cinq fois
par jour, par tous les musulmans du monde, de la Fatiha, la première sourate du Coran, qui est aux musulmans ce que
le Notre Père est aux chrétiens.
En voici la traduction : « Guide-nous dans la voie droite, la voie de
ceux que tu as comblés de bienfaits et non de ceux qui ont encouru ta colère,
ni celle des égarés ! ».
Or tous les imams enseignent
après Mahomet à tous les enfants et aux fidèles que ceux qui ont encouru la
colère d’Allah qui les a maudits et que les « égarés », ce sont les
chrétiens car ils se sont égarés après la venue de Jésus qu’ils ont divinisé. Et
la « voie droite », ce n’est donc ni celle des juifs ni celle des
chrétiens !
Ne considèrerait-on que la
Fatiha, ainsi martelée cinq fois par
jour, elle ne prédispose évidemment pas à de l’affection pour les chrétiens !
Frère Rachid cite ensuite
quelques-uns de la multitude de versets redondants reprenant la Fatiha. Toujours le matraquage
psychologique !
Il développe ensuite son analyse
sur les textes interdisant aux « croyants » d’avoir pour amis les
juifs et les chrétiens. Ainsi, le verset 5, 51 : « Ô croyants ! Ne prenez pas pour alliés
les juifs ni les chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui
d’entre vous qui les prend pour alliés devient un des leurs. Allah ne guide
certes pas les gens injustes ».
Les « gens injustes »
sont en effet ceux qu’Allah ne veut pas « guider », ce sont les « égarés »
qu’attend l’enfer. Et Rachid de demander au lecteur d’imaginer ce qu’entraînerait
la publication dans un journal d’un verset de même forme où l’on replacerait « Ô
croyants » par « Ô chrétiens » et « les juifs ni les
chrétiens » par « les sunnites ni les chiites ». Ne hurlerait-on
pas partout à l’islamophobie ?
Mais pourquoi refuser de
constater la judéophobie et la christianophobie constamment développées
dans la logomachie islamique ?
Rachid cite encore notamment le
Coran (9, 30) : « les juifs
disent : Uzayr est le fils d’Allah » et les chrétiens disent :
Le Christ est fils d’Allah… qu’Allah les anéantisse ! »
Et il commente ainsi : « Mettez-vous à la place du petit enfant chrétien
qui entend du matin au soir des versets qui le maudissent sans qu’il puisse
ouvrir la bouche ou protester sous peine d’être condamné pour mépris de l’islam ».
Partout, en Égypte, en Irak, en Jordanie et ailleurs, les chrétiens doivent
entendre l’insulte et l’accepter.
Nous n’irons pas plus loin dans
le livre. Bien volontiers nous y reviendrons et nous le diffuserons. Il est le
livre des confessions d’un ancien musulman déterminé à affronter la vérité avec
courage et à l’annoncer au monde entier, même si c’est au prix de sa vie.
Bravo, frère Rachid !