lundi 26 juin 2017

Comme l’exprime si bien Frère Rachid : « Imaginons l’inverse ! »



Comme pendant longtemps et jusqu’à aujourd’hui, si nous n’avions pas l’amour des nôtres et celui de la vérité chevillé au corps et en notre âme, il y aurait de quoi désespérer devant l’aveuglement de tant de nos concitoyens, laïques ou religieux, responsables politiques ou culturels, par ignorance crasse, bêtise ou pré-soumission face à  l’islam.
Dieu, qu’il nous faut être patient quand on entend encore provenant des plus hauts niveaux de l’Église et de l’État la sornette, la baliverne, le mensonge chimiquement pur, au mépris de tant de ses textes sacrés partout et toujours enseignés, de l’islam religion de paix, de bonté, de tolérance.
On peut certes rencontrer des musulmans affables et tolérants.
Grâce à leur culture coranique et à leur méditation des hadiths ? Évidemment non ! Mais plutôt, malgré la multitude de versets du Coran et des innombrables Hadiths sans cesse martelés dans toutes les mosquées et madrasas, chiites ou sunnites par des imams ou des oulemas, enseignant bien plus que du mépris pour les Juifs et les chrétiens.
Avec son livre « Daech – l’Islam », sous-titré « l’analyse d’un ex-musulman », le marocain Frère Rachid vient de rendre un signalé service à ceux qui ne se contentent pas des discours de complaisance sur l’islam. Ce qu’il apporte, ce n’est pas une nouvelle étude scientifique sur l’histoire et l’idéologie de l’islam. Il y a sur cela beaucoup d’excellents livres et nous avons pour notre part essayé de fournir des ouvrages pour une bonne culture sur le phénomène.
Ce que Rachid restitue admirablement, c’est tout simplement l’imprégnation de haine des Juifs et des chrétiens que subit sans cesse, quotidiennement, ainsi qu’il en a été pour lui, le jeune musulman, et ainsi tout au long de sa vie. Nos contemporains non musulmans ne mesurent pas ce que signifie exactement la récitation, cinq fois par jour, par tous les musulmans du monde, de la Fatiha, la première sourate du Coran, qui est aux musulmans ce que le Notre Père est aux chrétiens.
En voici la traduction : « Guide-nous dans la voie droite, la voie de ceux que tu as comblés de bienfaits et non de ceux qui ont encouru ta colère, ni celle des égarés ! ».
Or tous les imams enseignent après Mahomet à tous les enfants et aux fidèles que ceux qui ont encouru la colère d’Allah qui les a maudits et que les « égarés », ce sont les chrétiens car ils se sont égarés après la venue de Jésus qu’ils ont divinisé. Et la « voie droite », ce n’est donc ni celle des juifs ni celle des chrétiens !
Ne considèrerait-on que la Fatiha, ainsi martelée cinq fois par jour, elle ne prédispose évidemment pas à de l’affection pour les chrétiens !
Frère Rachid cite ensuite quelques-uns de la multitude de versets redondants reprenant la Fatiha. Toujours le matraquage psychologique !
Il développe ensuite son analyse sur les textes interdisant aux « croyants » d’avoir pour amis les juifs et les chrétiens. Ainsi, le verset 5, 51 : « Ô croyants ! Ne prenez pas pour alliés les juifs ni les chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes ».
Les « gens injustes » sont en effet ceux qu’Allah ne veut pas « guider », ce sont les « égarés » qu’attend l’enfer. Et Rachid de demander au lecteur d’imaginer ce qu’entraînerait la publication dans un journal d’un verset de même forme où l’on replacerait « Ô croyants » par « Ô chrétiens » et « les juifs ni les chrétiens » par « les sunnites ni les chiites ». Ne hurlerait-on pas partout à l’islamophobie ?
Mais pourquoi refuser de constater la judéophobie et la christianophobie constamment développées dans la logomachie islamique ?
Rachid cite encore notamment le Coran (9, 30) : « les juifs disent : Uzayr est le fils d’Allah » et les chrétiens disent : Le Christ est fils d’Allah… qu’Allah les anéantisse ! »
Et il commente ainsi : « Mettez-vous à la place du petit enfant chrétien qui entend du matin au soir des versets qui le maudissent sans qu’il puisse ouvrir la bouche ou protester sous peine d’être condamné pour mépris de l’islam ». Partout, en Égypte, en Irak, en Jordanie et ailleurs, les chrétiens doivent entendre l’insulte et l’accepter.
Nous n’irons pas plus loin dans le livre. Bien volontiers nous y reviendrons et nous le diffuserons. Il est le livre des confessions d’un ancien musulman déterminé à affronter la vérité avec courage et à l’annoncer au monde entier, même si c’est au prix de sa vie.
Bravo, frère Rachid !