jeudi 11 mai 2017

Les sénateurs communistes veulent inscrire l’avortement dans la Constitution : dans la continuité du nihilisme anti-humain.


Le groupe des sénateurs communistes a déposé aujourd’hui une proposition de loi visant à inscrire dans la Constitution le droit à l’avortement afin « d’en faire un principe fondamental », et de « déjouer sa remise en cause, qui est au centre des combats engagés par les forces réactionnaires à l’échelle européenne et en France ».

On peut reconnaître, avec horreur, à ce groupe d’élus communistes une parfaite continuité avec les monstruosités que leur idéologie a accomplies tout au long du XXème siècle, et encore aujourd’hui en Chine, en Corée du Nord et ailleurs. L’acharnement à vouloir faire de l’avortement un « droit fondamental », ce que Mélenchon réclamait dans son programme électoral, a de quoi faire méditer sur les profondeurs du nihilisme anti-humain qui peut animer certains individus et être au cœur des idéologies totalitaires : du docteur Pierre Simon, grand instigateur de la loi Veil, aux gourous du transhumanisme contemporain, le mépris de la vie innocente à naître, qu’on la considère comme une variable économique, un matériau, un « amas de cellules », ou une entrave au « bonheur individuel », est le grand signe d’une fondamentale haine de l’humain, de la Création, de la perpétuation, de l’Etre en somme. C’est la « culture de mort » dont parlait Jean-Paul II, sous le masque du Progrès, déguisement perpétuel des abominations modernes.

  C’est pourquoi vouloir ériger ainsi l’avortement en dogme intangible est absolument conforme à l’idéologie communiste qui, en cette année de centenaire de la Révolution bolchevique, connaît d’inquiétantes résurgences en France et en Europe. Le plus sanglant totalitarisme de l’histoire, qui a massacré près de 100 millions d’hommes, de femmes et d’enfants dans des conditions littéralement infernales, a toujours ses sectateurs, libre d’exprimer les idées les plus destructrices dans les amphithéâtres de la République. Cela ne semble plus choquer. Contre cette stupéfiante apathie, l’Agrif, Chrétienté Solidarité, leur président Bernard Antony et ses collaborateurs s’élèveront toujours pour faire valoir la vérité sur les abominations du totalitarisme communiste, qu’elles qu’en soient les manifestations.

Pierre Henri