Le groupe des sénateurs communistes a déposé aujourd’hui une
proposition de loi visant à inscrire dans la Constitution le droit à
l’avortement afin « d’en faire un
principe fondamental », et de « déjouer sa remise en cause, qui est au centre des combats engagés par
les forces réactionnaires à l’échelle européenne et en France ».
On peut reconnaître, avec horreur, à ce groupe d’élus
communistes une parfaite continuité avec les monstruosités que leur idéologie a
accomplies tout au long du XXème siècle, et encore aujourd’hui en
Chine, en Corée du Nord et ailleurs. L’acharnement à vouloir faire de
l’avortement un « droit fondamental »,
ce que Mélenchon réclamait dans son programme électoral, a de quoi faire
méditer sur les profondeurs du nihilisme anti-humain qui peut animer certains
individus et être au cœur des idéologies totalitaires : du docteur Pierre
Simon, grand instigateur de la loi Veil, aux gourous du transhumanisme
contemporain, le mépris de la vie innocente à naître, qu’on la considère comme
une variable économique, un matériau, un « amas de cellules », ou une
entrave au « bonheur individuel », est le grand signe d’une
fondamentale haine de l’humain, de la Création, de la perpétuation, de l’Etre
en somme. C’est la « culture de mort » dont parlait Jean-Paul II,
sous le masque du Progrès, déguisement perpétuel des abominations modernes.
C’est pourquoi vouloir ériger ainsi l’avortement
en dogme intangible est absolument conforme à l’idéologie communiste qui, en
cette année de centenaire de la Révolution bolchevique, connaît d’inquiétantes
résurgences en France et en Europe. Le plus sanglant totalitarisme de
l’histoire, qui a massacré près de 100 millions d’hommes, de femmes et
d’enfants dans des conditions littéralement infernales, a toujours ses
sectateurs, libre d’exprimer les idées les plus destructrices dans les
amphithéâtres de la République. Cela ne semble plus choquer. Contre cette
stupéfiante apathie, l’Agrif, Chrétienté Solidarité, leur président Bernard
Antony et ses collaborateurs s’élèveront toujours pour faire valoir la vérité
sur les abominations du totalitarisme communiste, qu’elles qu’en soient les
manifestations.
Pierre Henri