Le pape viendra demain à Fatima
canoniser Jacinthe et François, deux des trois enfants auxquels la Vierge Marie
est apparue le 13 mai 1917.
Il faudra attendre la
canonisation de Lucie, la troisième voyante, dont le procès en béatification
est en cours. En effet, alors que les canonisés de demain moururent en 1919
puis 1920, Lucie vécut jusqu’au 13 février 2005.
On ne peut évidemment pas ne pas
faire le rapprochement entre les apparitions du 13 mai, avec la promesse d’un
miracle à venir, la réalisation de celui-ci par « la danse du soleil »
le 13 octobre, les mots de la Vierge demandant la consécration de la Russie et
la révolution bolchévique d’octobre avec l’immensité des tragédies qu’elle a
engendrées jusqu’à ce jour.
Or, en France notamment, mais pas
seulement, cette abomination, que le chiffre abstrait de cent millions de massacrés
(et de centaines de millions de victimes) ne suffit pas pour en évoquer la
fresque des horreurs, fait l’objet d’un hallucinant mémoricide.
On a pu en juger avec la campagne
pour les élections présidentielles.
Alors qu’il y avait 2 candidats
marxistes-léninistes de tendance trotskyste et surtout un troisième, Mélenchon,
soutenu par le parti communiste et ayant été lui-même un ardent souteneur des
dictateurs révolutionnaires les plus sanguinaires, aucun des autres candidats n’a
un seul instant tenu le moindre propos anticommuniste.
Or, si l’on peut considérer que
dans l’ordre de la barbarie, les deux totalitarismes sont comparables, par la
durée, par l’étendue et par le nombre des victimes, le communisme l’a pourtant
emporté sur le nazisme.
Si dans les médias, la politique,
la culture et l’éducation viennent sans cesse des discours et des films sur la
monstruosité nazie, pourquoi n’y en a-t-il pas le millième sur celle du
communisme ?
On est là devant un insupportable
négationnisme de fait. Mais des imbéciles le justifient en arguant de ce que,
selon eux, le communisme contrairement au nazisme n’était pas raciste !
Quel sens donnent-ils donc à ce
mot ? Comme si le fait d’exterminer, pour leur appartenance à une classe
ou à une religion, des populations entières comme l’ont fait les régimes
communistes, ce n’était pas du racisme !
Et comme si, dans son mépris de
la nature humaine, dans son nihilisme idéologique, dans ses entreprises de
conditionnement liberticide, le communisme n’avait pas été, comme le nazisme,
une idéologie de ce que j’ai désigné comme « le racisme antihumain » ?
Dans l’immense système concentrationnaire
du Goulag, il y eut aussi des camps d’extermination, tel que ceux de la Kolyma.
Et de même, dans le Laogaï chinois et encore dans le système nord-coréen. Et il
y eut aussi, en Indochine, les camps de la mort tels que celui de Boudarel.
Pourquoi l’occultation quasi totale
du souvenir de leurs morts ? Cela n’est-il pas le fait d’un racisme bien
réel et d’autant plus abject qu’il est le fait d’une tranquille bienpensance ?