vendredi 12 mai 2017

Apparition de Fatima et révolution russe : cent ans après.




Le pape viendra demain à Fatima canoniser Jacinthe et François, deux des trois enfants auxquels la Vierge Marie est apparue le 13 mai 1917. 

Il faudra attendre la canonisation de Lucie, la troisième voyante, dont le procès en béatification est en cours. En effet, alors que les canonisés de demain moururent en 1919 puis 1920, Lucie vécut jusqu’au 13 février 2005. 

On ne peut évidemment pas ne pas faire le rapprochement entre les apparitions du 13 mai, avec la promesse d’un miracle à venir, la réalisation de celui-ci par « la danse du soleil » le 13 octobre, les mots de la Vierge demandant la consécration de la Russie et la révolution bolchévique d’octobre avec l’immensité des tragédies qu’elle a engendrées jusqu’à ce jour. 

Or, en France notamment, mais pas seulement, cette abomination, que le chiffre abstrait de cent millions de massacrés (et de centaines de millions de victimes) ne suffit pas pour en évoquer la fresque des horreurs, fait l’objet d’un hallucinant mémoricide.

On a pu en juger avec la campagne pour les élections présidentielles.

Alors qu’il y avait 2 candidats marxistes-léninistes de tendance trotskyste et surtout un troisième, Mélenchon, soutenu par le parti communiste et ayant été lui-même un ardent souteneur des dictateurs révolutionnaires les plus sanguinaires, aucun des autres candidats n’a un seul instant tenu le moindre propos anticommuniste.  

Or, si l’on peut considérer que dans l’ordre de la barbarie, les deux totalitarismes sont comparables, par la durée, par l’étendue et par le nombre des victimes, le communisme l’a pourtant emporté sur le nazisme.

Si dans les médias, la politique, la culture et l’éducation viennent sans cesse des discours et des films sur la monstruosité nazie, pourquoi n’y en a-t-il pas le millième sur celle du communisme ? 

On est là devant un insupportable négationnisme de fait. Mais des imbéciles le justifient en arguant de ce que, selon eux, le communisme contrairement au nazisme n’était pas raciste !

Quel sens donnent-ils donc à ce mot ? Comme si le fait d’exterminer, pour leur appartenance à une classe ou à une religion, des populations entières comme l’ont fait les régimes communistes, ce n’était pas du racisme ! 

Et comme si, dans son mépris de la nature humaine, dans son nihilisme idéologique, dans ses entreprises de conditionnement liberticide, le communisme n’avait pas été, comme le nazisme, une idéologie de ce que j’ai désigné comme « le racisme antihumain » ?

Dans l’immense système concentrationnaire du Goulag, il y eut aussi des camps d’extermination, tel que ceux de la Kolyma. Et de même, dans le Laogaï chinois et encore dans le système nord-coréen. Et il y eut aussi, en Indochine, les camps de la mort tels que celui de Boudarel. 

Pourquoi l’occultation quasi totale du souvenir de leurs morts ? Cela n’est-il pas le fait d’un racisme bien réel et d’autant plus abject qu’il est le fait d’une tranquille bienpensance ?