jeudi 16 mars 2017

Une nouvelle abjection de l’art contemporain


L’on apprend avec effroi et dégoût qu’un metteur en scène suisse du nom de Milo Rau fait jouer, dans un théâtre de Nanterre, à des enfants âgés de 8 à 13 ans une pièce intitulée Five Easy Pieces retraçant l’affaire Dutroux, du nom du meurtrier pédophile belge. Qu’on puisse avoir une telle idée est déjà une preuve d’hallucinante abjection, mais les explications démentes que M. Rau en donne dans la presse font éclater au grand jour l’abomination qui est en jeu ici: « C'est un thème qui m'intéresse dans le théâtre depuis toujours, le statut du spectateur, le voyeurisme, ce qui se passe quand on regarde des enfants jouer cette affaire qui est peut-être un des derniers tabous de notre temps, la pédophilie, la mise en scène du corps de l'enfant et de l'émotion des enfants. » (Le Parisien du 15 mars). Dans la plus pure logique de l’art contemporain, exprimée ici avec ce sempiternel jargon indécent, il faut choquer, déranger, indigner, en choisissant exprès de jeunes enfants, dénués de recul comme de protections mentales, pour incarner les protagonistes de cette monstrueuse affaire, le tout pour susciter la nausée chez les spectateurs.



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