L’on apprend avec effroi
et dégoût qu’un metteur en scène suisse du nom de Milo Rau fait jouer, dans un
théâtre de Nanterre, à des enfants âgés de 8 à 13 ans une pièce intitulée Five Easy Pieces retraçant l’affaire
Dutroux, du nom du meurtrier pédophile belge. Qu’on puisse avoir une telle idée
est déjà une preuve d’hallucinante abjection, mais les explications démentes que
M. Rau en donne dans la presse font éclater au grand jour l’abomination qui est
en jeu ici: « C'est un thème qui m'intéresse dans le
théâtre depuis toujours, le statut du spectateur, le voyeurisme, ce qui se
passe quand on regarde des enfants jouer cette affaire qui est peut-être un des
derniers tabous de notre temps, la pédophilie, la mise en scène du corps de
l'enfant et de l'émotion des enfants. » (Le Parisien
du 15 mars). Dans la plus pure logique de l’art contemporain, exprimée ici avec
ce sempiternel jargon indécent, il faut choquer, déranger, indigner, en choisissant exprès de jeunes
enfants, dénués de recul comme de protections mentales, pour incarner les
protagonistes de cette monstrueuse affaire, le tout pour susciter la nausée
chez les spectateurs.
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http://www.lagrif.fr/communiques/racisme-antihumain/637-une-nouvelle-abjection-de-l-art-contemporain
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