Disons-le tout net,
quoique au mieux de sa forme pour son allocution, Bernard Antony était rageur
en ce samedi après-midi que l’on n’ait pu accueillir tous ceux qui auraient
voulu être ce 7 janvier avec nous.
En effet, les deux
salles de réunion communicantes du Centre Charlier ne sont pas extensibles.
Bien intentionné certes,
un ami de l’excellent Salon Beige dans un bref compte-rendu a mentionné que c’était
un peu plus d’une centaine de personnes qui s’étaient retrouvées ce jour-là autour
de Bernard Antony et de nombreuses personnalités de l’Amitié Française.
Il a été tout de même
en-dessous de la réalité numérique puisque les organisatrices ont réussi à
faire rentrer 155 personnes. Et puis, elles ont dû se résoudre, sécurité
oblige, à ne plus accepter personne au-delà de ce nombre.
Depuis deux jours en
effet, elles ne pouvaient que refuser les nombreuses dernières demandes d’inscription :
près d’une centaine. Néanmoins, beaucoup d’autres encore sont venus samedi sans
être préalablement inscrits. Impossible hélas de les accepter ! Bernard
Antony m’a chargé de leur exprimer ici toute sa désolation.
Mais lui, qui aurait
voulu que l’on se risquât encore à les recevoir, a pu mesurer combien cela eût
été imprudent lorsqu’en fin d’après-midi une de nos amies fut prise de malaise
et perdit connaissance, et que les admirables pompiers venus à son secours nous
firent aimablement la remarque que nous étions vraiment à l’extrême limite de
nos possibilités d’accueil.
Cela dit, quelle joie
pour les participants, bien sûr, de partager fraternellement le cidre et la
galette admirablement prévus et distribués en abondance par Yvonne Soleil et
toute son équipe mais de pouvoir s’entretenir et partager des projets avec bien
des responsables de nos initiatives et notamment Laurent Bonnet, l’animateur
passionné de Chrétienté-Solidarité-Persécutions, et avec lui notre cher irakien
Elish Yako, et encore notre cher égyptien Albert Shaker.
Mais étaient là aussi,
fréquemment avec eux dans les conversations animées, car partageant particulièrement
leur combat pour la survie des chrétiens d’Orient, ces chrétiens si fervents
convertis de l’islam, les bien connus Christophe Bilek et Saïd Oujibou. Et beaucoup
eurent ce jour l’émotion d’entendre Myriam, jeune femme d'origine berbère, rayonnante d’une beauté
lumineuse éclairée par la foi, évoquer l’irruption du Christ dans sa vie, dans
le dernier « toast » de l’après-midi.
C’est Didier Rochard, le
plus ancien et le plus connu des patrons d’émissions de Radio-Courtoisie, qui
avait ouvert le feu des prises de parole. Il avait été pressé de cela par
nombre des participants, presque tous auditeurs jadis fidèles de Radio-Courtoisie
et soutiens actifs également de l’AGRIF ou de Chrétienté-Solidarité.
Tous sont indignés de l’avalanche
des diffamations contre l’AGRIF et Bernard Antony par l’actuel président de
cette radio. Mais plus encore, ils expriment leur mépris pour le fait que lui,
l’aristo-républicain orgueilleux, n’a pas l’élégance, pas le courage d’accepter
le débat loyal proposé par Bernard Antony, Didier Rochard et Guillaume de
Thieulloy. Ce Lesquen-là, ce narcissique plein de morgue qui caricature toutes
les positions de la droite de conviction, de surcroît serait-il un lâche ?
Mais ce n’est pas de
lui, on s’en doutait, que va parler ce jour Bernard Antony qui, tout d’abord,
va évoquer, dans la ligne de son texte sur ce blog, la grande et belle figure
de Georges Prêtre.
Le président de l’AGRIF
va ensuite évoquer les analyses et les objectifs de Chrétienté-Solidarité pour
2017. Il parle donc de nos actions pour les chrétiens persécutés et aussi pour
rappeler la nécessité du grand et international tribunal de l’histoire pour
juger de cent ans de crimes communistes contre l’humanité. Ce, dans une perspective
nullement passéiste mais pour que le communisme, qui asservit toujours dans son
esclavagisme totalitaire le tiers de l’humanité, ne s’étende pas à nouveau.
Après Bernard Antony,
galettes et regalettes et puis sur les verres de cidre, les toasts : de
Christophe Bilek, de Jeanne Smits, de
Cécile Edel, de Saïd Oujibou et bien sûr de Jérôme Triomphe, avocat
coordinateur de l’AGRIF mais aussi, avec une grande ferveur, défenseur de
Bernard Antony. Mais ce dernier nous dit sa tristesse de n’avoir pu encore,
faute de temps, donner la parole à bien d’autres qui sont là : François Foucart,
Maître Le Griel, Louis Chagnon, Guillaume de Thieulloy, Marc Froidefont, Pierre
Henri, Alain Toulza, Richard Haddad, et aussi Anne Cognac et Cécile Montmirail,
chevilles ouvrières de l’AGRIF.
Quant à Martial Bild,
directeur de TV Libertés, accompagné de son épouse, c’est avec son inlassable
bonne humeur souriante que tout au long de l’après-midi il écoutait les
observations et répondait aux questions des enthousiastes de ce media encore
jeune et plein d’avenir.
Jean Kelbrener
PS : Demain, le
blog politique de Bernard Antony.