jeudi 26 janvier 2017

Benoît Hamon : il est toujours possible de faire pire ! par Pierre Henri


Voilà donc que Benoît Hamon, arrivé en tête du premier tour de la primaire de la Belle Alliance Populaire (nom ridicule pour parti ridiculisé), a des chances d’emporter le second, bénéficiant des consignes de vote d’Arnaud Montebourg, troisième avec 18,70%, d’autres réserves de voix à l’aile gauche du parti, et de l’impopularité relative de Manuel Valls. Les deux candidats se sont affrontés hier soir au cours d’un débat télévisé qui eut le mérite d’exposer les profondes divisions entre les courants d’un parti moribond et la nocivité potentielle d’Hamon.

Loin de nous l’idée d’exonérer Valls, que l’on surnomma Manuel Gaze ou Manu le chimique lorsque, Ministre de l’Intérieur, il dirigea une répression policière proprement inique et brutale contre la Manif pour tous. Des deux, c’est pourtant lui qui tint les propos les moins absurdes, se présentant en gestionnaire efficace, responsable et économe, minimisant habilement son piteux bilan de Premier Ministre, jouant la carte centre-gauche de la raison et de la modération. L’étroit Hamon, lui, est au moins aussi dangereux idéologiquement qu’il est peu crédible comme chef d’Etat (après Hollande, direz-vous, tout est hélas possible…). Son délirant projet de revenu universel « pour éradiquer la précarité et contribuer à définir un nouveau rapport au travail », est estimé à un coût de plus de 300 milliards d’euros annuels, et Hamon est bien incapable d’expliquer comment il générera une telle somme autrement que par des impôts confiscatoires (tout comme le nouveau porte-avions qu’il réclame et dont il ignore le prix).

Le revenu universel, une mesure qui ferait un « tabac à Alger ou à Bamako » disait Eric Zemmour dans une récente chronique, moquant avec justesse l’élu de Trappes, ville pourrie par le crime, l’islamisme et le chômage, ville symbole ou ville programme du cauchemar que pourrait devenir une France libanisée. Car c’est bien de la préférence immigrée et de la collaboration avec l’islam que Benoît Hamon est le candidat : attaqué même à gauche pour ses complaisances envers les islamistes qui pullulent dans sa ville, Hamon évite soigneusement toute critique de l’islam comme phénomène politico-religieux. Quand on lui demande une réaction sur les cafés de Sevran et autres villes de banlieue où les préceptes de l’islam ont pris le pas sur les coutumes françaises, où donc les femmes sont proscrites, Hamon répond, par un scandaleux et méprisant mensonge historique, que les femmes étaient aussi bannies des cafés ouvriers du XIXème siècle ! N’importe quel collégien pourrait lui envoyer un exemplaire de l’Assommoir de Zola à la figure en guise de réplique ! On est bien au-delà du clientélisme et de la complaisance…

Quand il déclare, lors du débat d’hier, que, « quand une femme décide librement de porter le foulard islamique, elle est libre de le faire » (sic), c’est Manuel Valls qui se fait islamo-critique (un comble !) en objectant que le voile peut être un acte de revendication politique et pose le problème de « l’émancipation de la femme » ! Nul besoin de préciser que Benoît Hamon, qui trouvait en 2007, dans un élan d’ethno-masochisme typique du gauchisme dont il est issu, que la ville de Brest était « trop blanche », est un immigrationniste acharné et un partisan d’un accueil accru des « réfugiés » : « nous pouvons en accueillir d’avantage », martelait-il ces dernières semaines.

Hamon serait en fait le candidat rêvé de la gauche Terra Nova, du nom de ce « laboratoire d’idées » qui prônait un ciblage par la gauche des nouvelles catégories destinées à remplacer un vieux prolétariat décidemment ingérable et réactionnaire : immigrés, « jeunes », femmes, LGBT, minorités, chômeurs, j’en passe. Avec pour conséquences évidentes l’islamisation, la poursuite de la tsunamigration, l’assistanat dément financé par de l’argent introuvable, le gauchisme culturel… Ce qui était déjà grave avec Valls serait bien pire avec Hamon !

Pierre Henri