lundi 23 janvier 2017

Marche pour la vie : la belle réussite prouve que l’enjeu du respect de la vie, ce n’est pas de la « chikaya » !



Pour des raisons personnelles, je n’ai pu prendre hier un avion pour Paris et être physiquement dans la belle foule de la Marche pour la vie. Mais j’y étais non seulement par la pensée et la prière mais grâce aux appels téléphoniques de Cécile Montmirail, de Laurent bonnet, de Quentin et quelques autres. 

Très nombreux en effet y étaient les militants de Chrétienté-Solidarité et de l’AGRIF, organisations appelantes à la Marche. Ils ont massivement distribué la Griffe, sans cesse encouragés et félicités non seulement par un grand nombre de nos adhérents présents par milliers mais par beaucoup encore de participants informés de l’arrêt abominable de la Cour d’Appel de Metz infirmant le jugement du tribunal contre l’exposition au FRAC de Lorraine appelée « L’infamille » (voir ici notre communiqué de vendredi et nos commentaires). 

Parmi les mille abominations du pseudo « art contemporain », celle-ci a en effet marqué un sommet dans l’abjection de la haine antifamiliale, dans la volonté de montrer à des enfants les désirs d’atrocités sadiennes qui occuperaient le cerveau de leurs parents. 

Avec cette abomination d’un crescendo dans la culture de mort, beaucoup ont concrètement compris ce que nous appelons à l’AGRIF « le racisme antihumain ». Car ce qui est propagé par l’idéologie de l’antiracisme, après la haine de l’identité française et de l’identité chrétienne, c’est tout simplement la haine de notre humanité et de sa continuité par la famille, la haine rageuse de la création, la haine de l’être. 

Ceci s’inscrit dans le processus de décréation porté par bien des « déconstructeurs » de l’art contemporain. On vérifie combien l’antiracisme, véhiculé par cet « art » selon lequel « tout vaut tout », n’est pas le contraire du racisme mais un explicite racisme en sens contraire, véritablement l’expression de l’instinct de mort, le choix absolument satanique du néant contre l’être, contre la Création et contre le Créateur. 

« L’Infamille », ce n’est pas autre chose que l’évidence d’une continuité de l’idéologie nihiliste du marquis de Sade au soubassement de toute l’étendue de ses délires de perversions, tortures et horreurs, qui ont nourri le fond de cruauté de toutes les entreprises révolutionnaires et génocidaires modernes, des jacobins, des Jeunes-Turcs, des nazis et des bolchéviques. Nihilisme ultérieurement repris et systématisé politiquement dans le « Catéchisme du révolutionnaire » de Netchaïev et Bakounine.

Voilà pourquoi le combat aujourd’hui n’est pas seulement politique mais, redisons-le, très réellement en effet, celui de la vie contre la mort, du bien contre le mal, de l’être contre le néant, des valeurs platoniciennes et chrétiennes du Vrai, du Beau, du Bien contre toutes les rages de destruction et de perversion des barbaries, des plus primitives aux plus modernes. 

Mais je ne voudrais pas terminer ces lignes sans rendre hommage à notre amie Cécile Edel, créatrice et infatigable animatrice de la Marche pour la Vie toujours si pugnacement jeune et oratrice émouvante dont nous appuyons sans réserve le mouvement « Choisir la vie ! », tout comme celui de notre cher docteur Xavier Dor, « SOS Tout-Petits ». 

Disons encore notre satisfaction devant le fait qu’aient défilé hier au premier rang des marcheurs certains hommes politiques qui aujourd’hui ne sont plus hélas ministres ou présidents de Région ou candidats à la présidence de la République. Certains préféraient jadis, par prudence politique, ne pas exprimer publiquement leur opposition à la loi Veil déjà si lourde de dérives toujours plus mortifères.

Leur présence à la Marche pour la vie de Cécile Edel prouve qu’il ne faut désespérer de rien. 


Haine féroce et planétaire grosse désinformation anti-Trump.
 
Je l’ai déjà développé par ailleurs, je ne suis pas enclin, en une sorte de réaction à notre misère française et à la bassesse de nos dirigeants, à m’enthousiasmer de trop pour des chefs de grandes puissances étrangères, que ce soit pour leur personnalité ou pour leur politique.

Donc, pas plus pour le judoka Poutine que pour le catcheur Trump – sports d’esprit bien différents et assez révélateurs, je crois, de leur style politique.

Et quant à ceux qui les idéalisent tous les deux et sont dans l’espérance d’une durable complicité, leur naïveté me navre. Mais de même que les grosses ficelles des propagandistes contre Poutine m’incitent à des a priori favorables, le déferlement de l’hystérie planétaire anti-Trump et d’une désinformation finalement nulle tant elle est grossièrement rageuse m’ont rendu non pas « trumpetolâtre » mais du moins, pour le moment, « trumpetophile ».

Non, ce n’était pas exactement du Goebbels que l’on a vu à l’œuvre contre Trump mais, heureusement bien plus bête,  de l’infra-Goebbels nullissime. Ainsi, samedi, le jour de son investiture, la retransmission sur toutes les chaînes, à longueur d’émissions, de la manifestation de quelques poignées de casseurs tels ceux que l’on connaît chez nous, et payés à l’heure par les sbires du grand humaniste mondialiste Soros, financier aussi, bien sûr, de bien des canaux de désinformation.

À cinq cents vociférateurs gauchistes on a ainsi médiatiquement donné mille fois plus d’espace télévisuel que le million (et plus) d’Américains, blancs et noirs, hommes et femmes, acclamant Trump, le porteur de leur espérance. 

Honneur à Vincent Hervouët qui, sur LCI, manifestement excédé de devoir ainsi supporter en arrière-plan de son débat la retransmission des braillards, s’est écrié : « Ce n’est plus de l’information, ce n’est que de la désinformation ! ».

Et on a eu le même procédé, pour ce qui est de chez nous en France, ce samedi, où les medias ont encore accordé cent fois plus de temps et d’images pour les deux mille brailleuses avorteuses anti-Trump que pour la retransmission, le lendemain, des cinquante mille marcheuses et marcheurs pour la vie. 


La droite et la gauche ne sont pas des positionnements périmés !     

Plus que jamais, on aura pu aisément mesurer ces jours-ci que la droite et la gauche ne sont pas des positionnements périmés. Et pour une bonne raison, c’est qu’ils sont d’abord, millénairement, des positionnements métapolitiques, métaphysiques, religieux, bibliques en effet. 

Les élus ne sont-ils pas placés à la droite du père ? 

Et il n’est pas étonnant que ce soit sur la question fondamentale du respect de la vie innocente ou de l’IVG érigée en tabou imprescriptible que s’ordonnent notamment la droite et la gauche. Les anti-Trump LGBT des deux côtés de l’Atlantique n’ont-ils pas principalement clamé leur inconditionnelle adhésion à l’exaltation de l’IVG, valeur d’émancipation que la députée européenne philippotarde  Sophie Montel veut constitutionnellement « sanctuariser » (sic ! ) ? Et on voit bien qu’il s’agit là d’un débat qui ne relève pas d’une « chikaya » selon la malheureuse expression de Marine Le Pen.  Et c’est le même clivage sur le soi-disant « mariage pour tous » et autres aspects de leur « transhumanisme ». Pour la gauche, selon l’expression de Marx chère à Sartre, l’homme n’est-il pas créateur de lui-même ?

Ainsi, ceux du FN qui martèlent que les notions de droite et de gauche sont obsolètes sont-ils de fait, au moins en cela, essentiellement de gauche. Aussi, globalement, c’est la même médiacratie de gauche qui, quasi planétairement, a défilé contre un Trump si peu respectueux de leur grégaire et totalitaire conformité idéologique au meilleur des mondes.