Pour des raisons personnelles, je
n’ai pu prendre hier un avion pour Paris et être physiquement dans la belle
foule de la Marche pour la vie. Mais j’y étais non seulement par la pensée et
la prière mais grâce aux appels téléphoniques de Cécile Montmirail, de Laurent
bonnet, de Quentin et quelques autres.
Très nombreux en effet y étaient
les militants de Chrétienté-Solidarité et de l’AGRIF, organisations appelantes à
la Marche. Ils ont massivement distribué la Griffe, sans cesse encouragés et
félicités non seulement par un grand nombre de nos adhérents présents par
milliers mais par beaucoup encore de participants informés de l’arrêt
abominable de la Cour d’Appel de Metz infirmant le jugement du tribunal contre
l’exposition au FRAC de Lorraine appelée « L’infamille » (voir ici
notre communiqué de vendredi et nos commentaires).
Parmi les mille abominations du
pseudo « art contemporain », celle-ci a en effet marqué un sommet
dans l’abjection de la haine antifamiliale, dans la volonté de montrer à des
enfants les désirs d’atrocités sadiennes qui occuperaient le cerveau de leurs
parents.
Avec cette abomination d’un
crescendo dans la culture de mort, beaucoup ont concrètement compris ce que
nous appelons à l’AGRIF « le racisme antihumain ». Car ce qui est
propagé par l’idéologie de l’antiracisme, après la haine de l’identité
française et de l’identité chrétienne, c’est tout simplement la haine de notre
humanité et de sa continuité par la famille, la haine rageuse de la création,
la haine de l’être.
Ceci s’inscrit dans le processus
de décréation porté par bien des « déconstructeurs »
de l’art contemporain. On vérifie combien l’antiracisme, véhiculé par cet
« art » selon lequel « tout vaut tout », n’est pas le
contraire du racisme mais un explicite racisme en sens contraire, véritablement
l’expression de l’instinct de mort, le choix absolument satanique du néant
contre l’être, contre la Création et contre le Créateur.
« L’Infamille », ce
n’est pas autre chose que l’évidence d’une continuité de l’idéologie nihiliste
du marquis de Sade au soubassement de toute l’étendue de ses délires de
perversions, tortures et horreurs, qui ont nourri le fond de cruauté de toutes
les entreprises révolutionnaires et génocidaires modernes, des jacobins, des
Jeunes-Turcs, des nazis et des bolchéviques. Nihilisme ultérieurement repris et
systématisé politiquement dans le « Catéchisme du révolutionnaire »
de Netchaïev et Bakounine.
Voilà pourquoi le combat
aujourd’hui n’est pas seulement politique mais, redisons-le, très réellement en
effet, celui de la vie contre la mort, du bien contre le mal, de l’être contre
le néant, des valeurs platoniciennes et chrétiennes du Vrai, du Beau, du Bien
contre toutes les rages de destruction et de perversion des barbaries, des plus
primitives aux plus modernes.
Mais je ne voudrais pas terminer
ces lignes sans rendre hommage à notre amie Cécile Edel, créatrice et
infatigable animatrice de la Marche pour la Vie toujours si pugnacement jeune
et oratrice émouvante dont nous appuyons sans réserve le mouvement
« Choisir la vie ! », tout comme celui de notre cher docteur
Xavier Dor, « SOS Tout-Petits ».
Disons encore notre satisfaction
devant le fait qu’aient défilé hier au premier rang des marcheurs certains
hommes politiques qui aujourd’hui ne sont plus hélas ministres ou présidents de
Région ou candidats à la présidence de la République. Certains préféraient
jadis, par prudence politique, ne pas exprimer publiquement leur opposition à
la loi Veil déjà si lourde de dérives toujours plus mortifères.
Leur présence à la Marche pour la
vie de Cécile Edel prouve qu’il ne faut désespérer de rien.
Haine
féroce et planétaire grosse désinformation anti-Trump.
Je l’ai déjà développé par
ailleurs, je ne suis pas enclin, en une sorte de réaction à notre misère
française et à la bassesse de nos dirigeants, à m’enthousiasmer de trop pour
des chefs de grandes puissances étrangères, que ce soit pour leur personnalité ou
pour leur politique.
Donc, pas plus pour le judoka
Poutine que pour le catcheur Trump – sports d’esprit bien différents et assez
révélateurs, je crois, de leur style politique.
Et quant à ceux qui les
idéalisent tous les deux et sont dans l’espérance d’une durable complicité,
leur naïveté me navre. Mais de même que les grosses ficelles des propagandistes
contre Poutine m’incitent à des a priori favorables, le déferlement de l’hystérie
planétaire anti-Trump et d’une désinformation finalement nulle tant elle est
grossièrement rageuse m’ont rendu non pas « trumpetolâtre » mais du
moins, pour le moment, « trumpetophile ».
Non, ce n’était pas exactement du
Goebbels que l’on a vu à l’œuvre contre Trump mais, heureusement bien plus
bête, de l’infra-Goebbels nullissime. Ainsi,
samedi, le jour de son investiture, la retransmission sur toutes les chaînes, à
longueur d’émissions, de la manifestation de quelques poignées de casseurs tels
ceux que l’on connaît chez nous, et payés à l’heure par les sbires du grand
humaniste mondialiste Soros, financier aussi, bien sûr, de bien des canaux de
désinformation.
À cinq cents vociférateurs
gauchistes on a ainsi médiatiquement donné mille fois plus d’espace télévisuel
que le million (et plus) d’Américains, blancs et noirs, hommes et femmes,
acclamant Trump, le porteur de leur espérance.
Honneur à Vincent Hervouët qui,
sur LCI, manifestement excédé de devoir ainsi supporter en arrière-plan de son
débat la retransmission des braillards, s’est écrié : « Ce n’est plus de l’information, ce n’est que de la
désinformation ! ».
Et on a eu le même procédé, pour
ce qui est de chez nous en France, ce samedi, où les medias ont encore accordé cent
fois plus de temps et d’images pour les deux mille brailleuses avorteuses anti-Trump
que pour la retransmission, le lendemain, des cinquante mille marcheuses et
marcheurs pour la vie.
La
droite et la gauche ne sont pas des positionnements périmés !
Plus que jamais, on aura pu
aisément mesurer ces jours-ci que la droite et la gauche ne sont pas des
positionnements périmés. Et pour une bonne raison, c’est qu’ils sont d’abord,
millénairement, des positionnements métapolitiques, métaphysiques, religieux,
bibliques en effet.
Les élus ne sont-ils pas placés à
la droite du père ?
Et il n’est pas étonnant que ce
soit sur la question fondamentale du respect de la vie innocente ou de l’IVG
érigée en tabou imprescriptible que s’ordonnent notamment la droite et la
gauche. Les anti-Trump LGBT des deux côtés de l’Atlantique n’ont-ils pas
principalement clamé leur inconditionnelle adhésion à l’exaltation de l’IVG,
valeur d’émancipation que la députée européenne philippotarde Sophie Montel veut constitutionnellement
« sanctuariser » (sic ! ) ? Et on voit bien qu’il s’agit là
d’un débat qui ne relève pas d’une « chikaya » selon la malheureuse
expression de Marine Le Pen. Et c’est le
même clivage sur le soi-disant « mariage pour tous » et autres
aspects de leur « transhumanisme ». Pour la gauche, selon
l’expression de Marx chère à Sartre, l’homme n’est-il pas créateur de
lui-même ?
Ainsi, ceux du FN qui martèlent
que les notions de droite et de gauche sont obsolètes sont-ils de fait, au
moins en cela, essentiellement de gauche. Aussi, globalement, c’est la même
médiacratie de gauche qui, quasi planétairement, a défilé contre un Trump si
peu respectueux de leur grégaire et totalitaire conformité idéologique au
meilleur des mondes.