vendredi 25 novembre 2016

Débat Juppé-Fillon : ouf, on respire !




Quel bon débat finalement, dans une perfection de véloce démocraticité. L’apogée en fut l’évidente unité des deux hommes dans le respect sourcilleux de « l’abortophilement correct ». 

Rien désormais ne permet de douter de l’adhésion zélée de l’un comme de l’autre au grand tabou de l’intouchable sacralité de l’avortement, dogme fondamental de la nouvelle religion de l’émancipation universelle qui nous a débarrassé des contraintes de l’archaïque Décalogue judéo-chrétien d’un antique Dieu démodé.

Cela dit, Juppé a dominé son rival dans l’expression roborative d’une euphorique confiance dans les lois sociétales pour l’édification du meilleur des mondes. Nul doute que Taubira aura apprécié. 

Mais les deux hommes ont encore accompli de concert ce beau tour de force bien « politiquement correct » de ne pas évoquer l’avancée de l’islam dans notre société. 

Leur débat fut ainsi bien agréablement lénifiant, bien dans les limites de la tolérance idéologique accordée aux politiciens « de droite et du centre » par l’heureuse vigilance démocratique de la médiacratie lénino-trotskyste.

Libre à eux en effet de confronter leurs idées sur les réductions d’impôts, d’effectifs, d’horaires,… Leurs propositions de réforme donneront toujours du « grain à moudre » pour les camarades syndicalistes, experts en gréviculture subventionnée et dont il n’est pas envisagé de diminuer les effectifs. 

Car le principal n’est-il pas qu’avec Fillon, Hollande encore ou Philippot, la France demeure fille aînée de la Révolution ?  

Gaulois Le Joyeux