vendredi 23 septembre 2016

Radio-Courtoisie : nous ne renoncerons pas !




Annette Ventenat qui fut la parfaite suppléante de l’excellent Vincent Bertheuret vient à son tour, avec une lettre émouvante, d’annoncer son départ de Radio-Courtoisie.
Henry de Lesquen lui a répondu selon ses usages habituels traitant de « félons » ceux pour lesquels Annette Ventenat exprimait le regret de leur exclusion (« félons méritant le mépris pour leur trahison » (sic) ; et lui signifiant : « Vous trahissez aussi ! » (resic !).
On le vérifie, HDL ne s’est pas amélioré, persistant dans sa fantasmagorie d’autocrate selon laquelle il se prend pour un chef auquel il faut prêter allégeance et soumission. Comme si, je le répète, Radio-Courtoisie, devenue son instrument, était un parti au-dessus de toute autre appartenance !
Et demander bien franchement et gentiment sa démission après ses délires (au fait, où en est sa candidature de « républicain raciste » à la primaire des républicains ?) et ses déclarations racistes et antisémites, c’était donc une « trahison », une « félonie », une « ignominie », somme toute, une injure à l’inconditionnalité qu’il exige donc pour ce qui n’est pourtant pas autre chose que sa présidence de bureau de l’association de la radio. Comme si cette association était une sorte de grand conseil suprême dont toute contestation du président constituait un crime de trahison !
C’est une fascinante réalité mimétique, comme aurait dit le grand philosophe René Girard, que de le voir user très exactement contre « ses félons » des formes, d’injures, de vitupération et de condamnation d’un Staline contre les traîtres trotskystes ou d’un Hitler contre les félons de la SA.
Il convient néanmoins de remarquer que Lesquen, pour l’heure, n’a pas encore traité pareillement tous les signataires, et non les moindres, du texte demandant sa démission. Et ceux-là, curieusement, n’ont d’ailleurs pas encore démissionné même après ses propos sur Éric Zemmour : « Français d’apparence mais juif en réalité » et sur son cas à lui Lesquen : « Je n’ai aucun ancêtre juif et l’analyse génétique l’a confirmé ».
Ainsi parle, en 2016, le président de Radio-Courtoisie et cette affirmation de génétique raciste n’a donc pas encore, répétons-le, suscité la réaction de certains que l’on ne peut imaginer indifférents à pareille énormité. C'est inouï !
Dans l’espoir qu’ils se ressaisissent, et vite, nous n’en dirons pas plus aujourd’hui. Mais nous n’attendrons pas le 6 octobre.
Semble-t-il aussi, Lesquen qui, après sa prise de présidence, se targua d’avoir pu renflouer Radio-Courtoisie alors endettée, parce qu’il était riche, disait-il, aurait aussi reçu à cette fin quelque argent de la part d’une institution vouée au secours de patriotes persécutés. Rien de répréhensible mais cela aurait dû éviter à Lesquen de se parer des seuls mérites de sa générosité. Un bon conseil d’administration devrait donner des éclaircissements sur ce point à tous les adhérents et donateurs de Radio-Courtoisie et aussi à tous les patrons d’émissions qui ont donné beaucoup de leur temps et de leur argent.
Dernier point : J’ai envoyé à Henry de Lesquen un texte, selon les limites du droit de réponse légal, à ses infâmes attaques contre l’AGRIF. S’il ne le fait pas lire, nous exigerons rapidement cela par voie de justice.