lundi 26 septembre 2016

Massacres des Harkis : 54 ans après, mieux vaut tard que jamais. Mais la récupération politicienne est à vomir et abjectes les si pudiques évocations des faits.



De même que Sarkozy en 2012, mais au nom de la République, François Hollande a tenu à reconnaître la responsabilité des gouvernements français « dans l’abandon des harkis, des massacres de ceux restés en Algérie… ».
Certes, mieux vaut tard que jamais. Mais quelle tristesse de devoir d’abord constater que ces rappels coïncident hélas avec d’évidentes intentions de récupération électorale sans vergogne. Et aussi, quelle prude discrétion,  globalement, par le monde politico-médiatique dans l’évocation de la réalité des faits et de la vérité.
-        Car la réalité des faits, ce fut en 1962 le véritable populicide des harkis. Ces derniers constituaient en effet l’auto-défense de toutes les couches des populations kabyles et arabes qui avaient choisi d’inscrire leur vie et l’avenir de leurs enfants dans la communauté française de destin : dès 1954, le FLN avait perpétré massivement parmi elles ses attentats terroristes, tortures et massacres avec des dizaines de milliers de victimes.
-        - D’abord, le chiffre invoqué aujourd’hui de 75 000 victimes est très certainement bien inférieur à la vérité, si l’on considère que les atrocités ne se limitèrent pas à l’été de 1962 mais continuèrent pendant de longs mois encore dans les années 1963 – 1964.
-        - La réalité, ce fut celle des actes de cruauté, de sadisme, de barbarie : des milliers de malheureux furent selon les cas, tenaillés, ébouillantés, énucléés, émasculés, brûlés vifs ou enterrés vivants.... Lire la suite : http://www.lagrif.fr/communiques/actualites/587-massacres-des-harkis-54-ans-apres-mieux-vaut-tard-que-jamais-mais-la-recuperation-politicienne-est-a-vomir-et-abjectes-les-si-pudiques-evocations-des-faits