De même que Sarkozy en
2012, mais au nom de la République, François Hollande a tenu à reconnaître la
responsabilité des gouvernements français « dans l’abandon des harkis, des
massacres de ceux restés en Algérie… ».
Certes, mieux vaut tard
que jamais. Mais quelle tristesse de devoir d’abord constater que ces rappels
coïncident hélas avec d’évidentes intentions de récupération électorale sans
vergogne. Et aussi, quelle prude discrétion, globalement, par le monde politico-médiatique dans
l’évocation de la réalité des faits et de la vérité.
-
Car
la réalité des faits, ce fut en 1962 le véritable populicide des harkis. Ces
derniers constituaient en effet l’auto-défense de toutes les couches des
populations kabyles et arabes qui avaient choisi d’inscrire leur vie et l’avenir
de leurs enfants dans la communauté française de destin : dès 1954, le FLN
avait perpétré massivement parmi elles ses attentats terroristes, tortures et
massacres avec des dizaines de milliers de victimes.
-
- D’abord,
le chiffre invoqué aujourd’hui de 75 000 victimes est très certainement
bien inférieur à la vérité, si l’on considère que les atrocités ne se
limitèrent pas à l’été de 1962 mais continuèrent pendant de longs mois encore
dans les années 1963 – 1964.
-
- La
réalité, ce fut celle des actes de cruauté, de sadisme, de barbarie : des
milliers de malheureux furent selon les cas, tenaillés, ébouillantés, énucléés,
émasculés, brûlés vifs ou enterrés vivants.... Lire la suite : http://www.lagrif.fr/communiques/actualites/587-massacres-des-harkis-54-ans-apres-mieux-vaut-tard-que-jamais-mais-la-recuperation-politicienne-est-a-vomir-et-abjectes-les-si-pudiques-evocations-des-faits