Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre, communique:
Lénino-stalinien comme à la CGT
ou Lénino-trotskiste comme à la CGT-FO ou S.U.D., une grande partie des
syndicats demeure archaïquement en France manipulée par les apparatchiks
révolutionnaires.
Le vieux parti communiste n’est
certes plus le moteur principal des manœuvres subversives, plutôt à la traine
derrière la CGT où se trouve désormais le noyau dirigeant du communisme
français.
Ce qui est nouveau aujourd’hui,
c’est la quasi-totale absence de réaction de l’ensemble des composantes du
corps politique et social français devant les procédés de chantage, de prise en
otage du peuple et de terrorisation mis en œuvre par le camarade Philippe Martinez
et ses sbires et leurs concurrents des autres nomenklaturas politico-syndicales
marxistes-léninistes.
Cela s’explique pour trois raisons :
- La première c’est que, si haïssables que soient les preneurs d’otage pseudo syndicalistes, beaucoup craindraient, en s’opposant à eux, de défendre un gouvernement abject sous tant de rapports.
- La deuxième, c’est que si Pierre Gattaz traite la CGT de terroriste, ce qu’elle est, lui-même représente un patronat matérialiste profondément indifférent ou hostile aux valeurs qui seules assurent la cohésion de la société et de la patrie.
- La troisième, c’est que la droite est profondément décomposée aussi, incapable de susciter un sursaut.
De même, au Front National ne
veut-on surtout pas prendre une position sur la ligne « Non à Hollande, non à
Martinez » ! Le dirigisme jacobin de sa direction impose de ne pas
risquer de froisser les troupes des vieux fossiles Martinez et Mailly, et même
de ne pas beaucoup parler du bilan d’un siècle de communisme, des cent millions
de mort massacrés sous les dictatures totalitaires par les faucilles et les
marteaux des exterminations.
Cela n’est pas dans la stratégie
des dirigeants ni même peut-être dans leur culture.